Le Journal de Montreal

Québec solidaire veut s’entourer d’économiste­s

- MARC-ANDRÉ GAGNON

QUÉBEC | À l’approche de son dixième anniversai­re, Québec solidaire veut s’entourer d’économiste­s et attirer des personnali­tés dans son giron, révèle un plan de travail dont Le Journal a obtenu copie.

Mousser son projet souveraini­ste, augmenter son financemen­t et améliorer ses performanc­es électorale­s: Québec solidaire s’est fixé d’ambitieux objectifs d’ici aux prochaines élections, apprendon dans un document confidenti­el transmis par erreur par un militant.

Après le caucus présession­nel de son aile parlementa­ire, qui se déroule ce week-end dans Lanaudière, Québec solidaire entamera cet automne une vaste campagne politique sur l’économie.

Celle-ci culminera, après une série de consultati­ons d’abord à Québec, à Montréal, puis en région, par la présentati­on d’une vision du développem­ent économique, juste à temps pour les prochaines élections générales.

D’ici à 2017, le parti actuelleme­nt représenté par trois élus à l’Assemblée nationale – Amir Khadir, Françoise David et Manon Massé – souhaite s’entourer d’économiste­s et au mieux en convaincre quelques-uns de se porter candidats.

ALLIANCE INDÉPENDAN­TISTE ?

Alors que se multiplien­t les appels à l’unité des forces souveraini­stes dans la foulée de l’arrivée de Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti québécois et du décès de Jacques Parizeau, le thème de la souveraine­té arrive en deuxième dans le plan stratégiqu­e de Québec solidaire.

Dans l’objectif de faire valoir l’originalit­é de son projet souveraini­ste, le parti prévoit lancer, fin octobre, son propre plan d’action sur la souveraine­té.

Pour ce qui est de la question de l’alliance des forces indépendan­tistes, Québec solidaire préfère attendre jusqu’à l’hiver 2016 avant d’en débattre à l’interne avec ses membres.

Par ailleurs, en plus de «resserrer les liens» avec «les mouvements sociaux», le parti espère s’entourer, d’ici à la fin de l’année 2015, «d’organisati­ons profession­nelles et syndicales qui affichent leur appui» au projet Pharma-Québec, porté par Amir Khadir.

QS prévoit finalement se doter d’une stratégie pour «attirer des personnali­tés publiques, et ce, afin d’obtenir plus de visibilité».

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