Le Journal de Montreal

Al Arbour s’éteint à 82 ans

Les membres de la dynastie des Islanders attristés par le décès d’Al Arbour

- Jonathan Bernier JBernierJD­M c jonathan.bernier @quebecorme­dia.com

Un grand chapitre de l’histoire des Islanders de New York s’est refermé, hier matin, lorsque l’équipe a annoncé le décès d’Al Arbour.

En 1500 matchs derrière le banc des Islanders, Arbour a savouré la victoire à 740 occasions. Il a fait de cette équipe, au début des années 1980, l’une des grandes dynasties de l’histoire du hockey.

Souffrant de démence et de la maladie d’Alzheimer depuis quelques années déjà, le Franco-Ontarien s’est éteint à l’âge de 82 ans.

«C’est un triste jour, a déclaré Bill Torrey, par le biais d’une conférence téléphoniq­ue. Al était une personne très spéciale pour moi. Il fut un grand homme de famille et un grand homme de hockey.»

Surnommé l’architecte, Torrey avait vu en Arbour le candidat parfait pour bâtir son équipe après une première saison désastreus­e dans la LNH.

«Nous étions sur la même longueur d’onde tant au niveau de la philosophi­e que de la formation», a souligné Torrey.

DE GRANDS MOMENTS

Au cours de son premier séjour de 13 saisons derrière le banc des Islanders, Arbour a mené les New-Yorkais à quatre conquêtes de la coupe Stanley, de 1980 à 1983.

Le noyau de ses formations championne­s était composé du gardien Billy Smith, de Brian Trottier, Clark Gillis, Bob Nystrom, Mike Bossy et du capitaine Denis Potvin.

«Nous perdons un grand homme. Il y a tellement de choses que je pourrais dire à son sujet, a lancé Potvin. J’avais 19ans lorsque je l’ai connu et j’ai joué 13 ans sous ses ordres. Je suis triste aujourd’hui, mais, en même temps, je suis reconnaiss­ant d’avoir pu partager d’aussi bons moments avec lui, particuliè­rement les cinq finales que nous avons atteintes.»

NE JAMAIS OUBLIER

«J’ai eu un choc ce matin, même si je savais qu’il était malade», a partagé Mario Saraceno, dépisteur des Islanders depuis 37 ans, lors d’un entretien téléphoniq­ue.

Son père Henry avait occupé le même poste jusqu’à son décès en 1979.

«Ça rappelle les liens qui unissaient nos familles et les belles années des Islanders. C’est la fin d’une ère.»

Curieuseme­nt, le décès d’Arbour survient au moment où les Islanders déménagent pour Brooklyn. Ce qui n’est rien pour apaiser la peine de Torrey, aujourd’hui gouverneur adjoint des Panthers de la Floride.

«J’espère que ce que nous avons construit et développé à l’époque ne sera pas perdu ou oublié, a souhaité Torrey.

«Al va me manquer, mais je ne l’oublierai jamais.»

Joint par Le Journal, Mike Bossy, luimême éprouvé par le décès de sa mère, survenu jeudi, a préféré s’abstenir de tout commentair­e.

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