La mère de Cédrika parle pour la première fois en huit ans
AGENCE QMI | Karine Fortier, la mère de Cédrika Provencher, a parlé à un média d’information pour la première fois en plus de huit ans afin de lancer un appel à tous les Québécois pour que le meurtrier de sa fille soit enfin épinglé.
«Il y a quelqu’un qui est en liberté et qui a commis un meurtre», a dit Madame Fortier en entrevue exclusive avec TVA Nouvelles, hier.
La mère de la petite fille, qui a été vue pour la dernière fois le 31 juillet 2007 au parc Chapais de Trois-Rivières, a imploré les citoyens de retourner dans leurs souvenirs.
«Il manque encore ce bout-là pour arriver au dénouement final et connaître l’histoire», a dit Mme Fortier, qui demande aux gens de se questionner sur des comportements suspects ou sur des événements qui pourraient être en lien avec la disparition de Cédrika Provencher.
La mère de la fillette ne s’explique pas «quelle déviance» a mené à ce meurtre crapuleux.
SA VIE A BASCULÉ
La mère de Cédrika Provencher affirme qu’elle était prête à toutes éventualités lorsqu’elle a appris que les ossements trouvés en Mauricie en décembre dernier étaient ceux de sa fille.
«C’est le dénouement que personne ne souhaitait», a soutenu Karine Fortier.
«On a la réponse, on a la confirmation, mais tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas personne qui va être accusé du meurtre de ma fille, je vais être en période d’attente», a-t-elle dit.
Karine Fortier a pu se rendre à l’endroit où les ossements de sa fille ont été trouvés, où «Cédrika a été abandonnée, laissée».
«Aller voir les lieux, c’était super important pour nous», a-t-elle confié. La mère de famille est allée franchir cette «étape importante du processus» avec son autre fille, Mélissa Fortier-Provencher.
ADMIRATION
La mère de Cédrika a raconté avoir une «admiration sans bornes» pour les policiers de la Sûreté du Québec qui travaillent d’arrache-pied depuis des années dans ce dossier.
«Je suis confiante que les policiers vont tout faire pour arriver à cette réponse-là», celle d’une arrestation et d’une accusation pour la personne qui a commis ce meurtre.
«Ça prendra le temps que ça prendra», a-t-elle conclu.