La Caisse revoit son projet de train
Plusieurs éléments ont été modifiés pour protéger l’environnement et le patrimoine
Un voyage sur le futur train électrique montréalais devrait coûter le même prix qu’un trajet en train de banlieue même s’il promet d’être plus rapide et plus confortable, assure la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).
«Notre objectif est que le coût reste toujours le même. Par exemple, un utilisateur qui quitterait aujourd’hui Sainte-Anne-de-Bellevue pour le centre-ville payerait 5,50$, et nous développons le système pour que ce soit le même prix, ou comparable», a indiqué Macky Tall, PDG de la filiale responsable des activités en infrastructures, CDPQ Infra.
Hier, l’organisme a annoncé plusieurs modifications à son projet de 5,5 G$ pour corriger de nombreux enjeux de circulation et environnementaux en vue des premières audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement la semaine prochaine.
ANIMAUX PROTÉGÉS
En plus de revoir le tracé pour épargner des milieux humides dans l’ouest et le sud du réseau, la Caisse promet d’épargner le plus possible l’habitat de la couleuvre brune et l’oiseau de type petit blongios, qui sont des espèces protégées.
Les modifications ont également permis à la CDPQ Infra de réduire de près de 10 % le temps estimé de plusieurs trajets ainsi que le nombre de résidences et de commerces qui pourraient être expropriés, a souligné le directeur général adjoint, Jean-Marc Arbaud.
Le système léger sur rail (SLR) promis pour 2020 doit être long de 67km et compter 24 stations.