Le député péquiste visé par Bain encore secoué par l’attentat
RIMOUSKI | La vie du député de Rimouski, Harold LeBel, n’est plus la même depuis que Richard Henry Bain l’a pointé avec sa mitraillette. Il a eu la vie sauve parce que l’arme s’est enrayée.
Le moindre bruit le fait sursauter au point où le politicien doit connaître systématiquement l’emplacement des sorties lorsqu’il se retrouve dans une grande salle de réunion. Il dort mal et souffre du syndrome de stress post-traumatique.
Le 4septembre 2012, il se trouvait en coulisse à titre de conseiller de Mme Marois.
ALERTÉ
Alerté par un bruit provenant du haut d’un escalier, Harold LeBel s’est précipité vers le technicien Dave Courage, grièvement blessé au sol, sans voir que Bain se trouvait quelques marches plus bas. L’homme tentait de débloquer son arme. «J’avais son fusil dans le dos. Si l’arme repartait, j’étais fait et tout le monde aussi», certifie-t-il.
Comme témoin de la scène, M. LeBel demeure convaincu que Richard Henry Bain a prémédité la fusillade malgré le verdict de non-préméditation prononcé par le jury après 11jours de délibération.
«C’est clair que cet homme s’est déplacé, préparé et équipé pour aller au Métropolis à cause de sa haine envers les souverainistes. Il visait Mme Marois et les autres qui étaient sur place».