Le Journal de Montreal

« Un choix unanime »

Perron se réjouit de la nomination de Pietrangel­o

- JONATHAN BERNIER

David Perron ne devrait pas trop être dépaysé lorsqu’il mettra les pieds à St. Louis dans deux semaines.

C’est un peu normal. Après tout, celui qui a signé un contrat de deux ans avec les Blues au début de l’été a disputé les six premières saisons de sa carrière au sein de cette formation.

Et le visage de l’équipe n’a pas trop changé au cours des trois dernières campagnes, que le Québécois a passées à Edmonton, Pittsburgh et Anaheim.

«Le coeur de l’équipe est le même. Les [Alex] Pietrangel­o, [Kevin] Shattenkir­k, [Vladimir] Tarasenko, [Alexander] Steen et [Jaden] Schwartz étaient tous là.»

Dans les rares départs significat­ifs, notons celui de David Backes, qui s’est entendu avec les Bruins de Boston à l’ouverture du marché des joueurs autonomes. Le départ de l’attaquant de 32 ans a forcé la direction de l’équipe à nommer un nouveau capitaine.

Un choix qu’ils ont rendu officiel hier après-midi en faisant de Pietrangel­o le 21e capitaine de leur histoire.

«Lorsque l’équipe lui a consenti un contrat de 7 ans [en septembre 2013], c’est devenu évident qu’il allait être le prochain, a indiqué Perron. C’était un choix unanime au sein de la direction.»

Selon l’attaquant de 28 ans, Pietrangel­o était effectivem­ent le choix logique.

«La position d’un défenseur est beaucoup plus stable que celle d’un attaquant. Il ne se déplace pas de la première paire à la deuxième ou à la troisième comme un attaquant. C’est une stabilité importante pour une équipe, a-t-il expliqué. Dans le cas d’Alex, c’est encore plus vrai. Il ne sera pas déclassé.»

CONFIANCE à REGAGNER

Avec un nouveau capitaine en ville, les Blues tenteront d’atteindre la finale de la coupe Stanley pour la première fois depuis 1970.

Ils ont fait un pas dans la bonne direction, le printemps dernier, en accédant à la finale d’associatio­n pour la première fois en 15 ans.

«Tous les ans, à St. Louis, on pense à la coupe Stanley. La saison dernière, ils ont vraiment pensé que c’était la bonne, mais un mauvais bond à gauche ou un mauvais bond à droite et tout part en fumée.»

Perron tentera donc d’apporter sa contributi­on.

Même s’il a joué sous les ordres de Ken Hitchock lors de ses deux dernières campagnes à St. Louis, Perron ignore quelle sera son utilisatio­n.

«Ken est un entraîneur très exigeant. Il dit que le temps de glace, ça va au mérite. Mais je devrais jouer au sein des trois premiers trios et sur les unités spéciales», a raconté Perron.

Il souhaite qu’Hitchcock lui fasse autant confiance que par le passé.

«Dans le temps, j’avais réussi à gagner sa confiance en désavantag­e numérique. J’avais de plus en plus de temps de glace. J’adorais ça, car ça me gardait dans le match. Puis, une fois arrivé à Edmonton, j’ai tout perdu ça.»

C’est tout de même dans l’uniforme des Oilers qu’il a connu sa saison la plus productive, en 2013-2014, avec une récolte de 28 buts et 29 passes en 78 matchs.

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