Kaepernick reste assis pendant l’hymne national
AGENCE QMI | Le quart des 49ers de San Francisco Colin Kaepernick s’est plongé dans une controverse en refusant de se lever lors de l’interprétation de l’hymne national américain, vendredi soir, avant un match préparatoire contre les Packers de Green Bay.
Le pivot déteste ce que représente en partie pour lui le patriotisme américain.
«Je ne vais pas me lever et afficher de la fierté pour le drapeau d’un pays qui opprime la communauté noire et la population de couleur, a justifié Kaepernick en entrevue avec le NFL.com, hier.
«Pour moi, c’est plus gros que le football et ce serait égoïste de faire autrement. Il y a des cadavres dans la rue et des gens qui sont payés pour s’en aller et s’en tirer.»
Les 49ers n’ont pas nécessairement sanctionné le geste de leur quart-arrière, mais ne l’ont pas décrié non plus.
«L’hymne national sera toujours une portion spéciale d’une cérémonie d’avant-match, a commenté l’organisation par voie de communiqué. C’est une chance d’honorer notre pays et de réfléchir sur la liberté dont nous profitons comme citoyens.»
«En respectant les principes américains de liberté d’expression et de religion, nous reconnaissons le droit d’un individu de choisir de participer ou non à la célébration de notre hymne national.»
SOIRÉE DIFFICILE
Sur le plan strictement football, le scénario d’une ligne de mêlée offensive pilotée par Blaine Gabbert au lieu du no 7 devient de plus en plus inéluctable.
Kaepernick n’a pas été à la hauteur face aux Packers, ne complétant que deux de ses six passes pour seulement 14 verges. Il s’agissait de sa première présence sur le terrain en situation de match depuis le début du calendrier préparatoire; le mobile pivot se remettait toujours d’opérations à une épaule, à un pouce et à un genou subies dans la dernière année.
Kaepernick a participé à neuf matchs en 2015, dont huit à titre de partant. L’athlète de 28 ans a complété 144 de ses 244 relais pour 1615 verges et six majeurs.
Il a toutefois vu cinq de ses ballons atterrir dans les mains de ses adversaires.