Le Journal de Montreal

Djokovic se méfie de Wawrinka

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NEW YORK | (AFP) Même si Novak Djokovic mène largement au bilan de ses confrontat­ions avec Stan Wawrinka, qu’il retrouve aujourd’hui en finale des Internatio­naux des États-Unis, le nº 1 mondial se méfie particuliè­rement du Suisse, transfigur­é par l’enjeu d’un titre en Grand Chelem.

Quand «Djoko» arrive en finale d’un tournoi majeur, il la gagne toujours, sauf quand son adversaire s’appelle Wawrinka.

Le Serbe a remporté ses cinq dernières finales en Grand Chelem, mais Wawrinka est le dernier à l’avoir battu à ce stade de la compétitio­n, à Roland Garros en 2015.

«C’est quelqu’un qui aime les grands rendez-vous: plus il y a d’enjeu, plus il élève son niveau de jeu», a résumé Djokovic, qui a pourtant remporté 19 de ses 23 duels face au nº 3 mondial.

«Se retrouver dans une finale pour un titre important ne le stresse pas, bien au contraire. Avec ses deux titres du Grand Chelem, son titre olympique (en double en 2008, NDLR) et une Coupe Davis à son palmarès, il croit beaucoup plus en lui», a poursuivi le tenant du titre qui, lui, disputera sa septième finale de l’US Open et visera son troisième titre new-yorkais après 2011 et 2015, le 13e de sa carrière en Grand Chelem.

DEUX FOIS PLUS VITE

Pourtant, Djokovic aborde ce rendez-vous autrement plus reposé que Wawrinka: en raison des forfaits et abandons de ses adversaire­s sur la route de la finale, il n’a passé que neuf heures sur les courts de Flushing Meadows, soit deux fois moins de temps que le Suisse.

«Je ne crois pas que cela change quoi que soit, même si cela a dû lui faire du bien, car il est arrivé ici un peu blessé», a dit Wawrinka.

«Novak est une bête d’un point de vue mental, il donne toujours le meilleur de lui-même dans une finale, c’est un défenseur incroyable, ce n’est jamais facile de jouer contre lui», a-t-il poursuivi.

À 31 ans, Wawrinka n’a plus rien à envier à son adversaire en termes de solidité mentale: il a remporté ses 10 dernières finales pour porter son palmarès à 14 titres, dont 3 conquis cette saison.

«Dix de suite, ce n’est pas mal, mais c’est aussi parce que j’en ai perdu beaucoup avant», a-t-il souri.

«Maintenant, quand j’aborde une finale, je me dis que je peux la gagner, car j’ai généraleme­nt produit du bon tennis pour en arriver là», a-t-il expliqué.

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