Le Journal de Montreal

«Il faut que j’apprenne»

Charlotte Robillard-Millette emmagasine de l’expérience

- Roby St-Gelais RStgelaisJ­DQ

QUÉBEC | Même si son parcours à la Coupe Banque Nationale s’est arrêté dès le premier tour des qualificat­ions, hier, Charlotte Robillard-Millette préférait voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide.

La jeune Québécoise de 17ans a offert une résistance sentie à la manche initiale avant que les choses ne se gâtent par la suite, s’inclinant 6-4, 6-1 devant la Tchèque Tereza Martincova à sa première apparition en carrière sur le court central du PEPS de l’Université Laval.

«Je pense qu’elle s’est ajustée à mon jeu» (en 2e manche), a analysé la joueuse de Blainville, inscrite en qualificat­ions grâce à un laissez-passer. «Elle a trouvé des faiblesses dans mon jeu qui fonctionna­ient bien pour elle et elle les a exploitées. J’ai fait aussi plus d’erreurs que j’aurais dû, mais j’allais pour mes coups et je suivais mon plan de jeu. Il y a de petits trucs à améliorer et je prends ce qui est positif de ce match.»

À égalité 3-3, Robillard-Millette a été brisée au jeu suivant et a été incapable de revenir de l’arrière. La gauchère a sauvé un total de sept balles de bris durant la rencontre, comme quoi elle n’était pas intimidée par son adversaire.

«J’ai eu mes chances et ça aurait pu être un premier set différent, surtout si j’avais mieux servi, a-t-elle admis. Je m’amenais ici en sachant que toutes les joueuses étaient fortes.»

EN TRANSITION

Membre du Centre national, Robillard Millette se familiaris­e tranquille­ment avec le monde profession­nel après avoir connu du succès chez les juniors.

La Coupe Rogers, plus tôt cet été, et le tournoi de Québec figuraient parmi ses premières sorties sur le circuit de la WTA.

«Il faut que j’apprenne. C’est une grosse différence. Il y a beaucoup de choses à prendre en considérat­ion: les joueuses sont plus expériment­ées et sont plus fortes. Physiqueme­nt, pour moi, c’est difficile d’enchaîner des matchs profession­nels pour l’instant, mais ça va venir avec le temps.

«Côté résultats, c’est plus difficile d’aller chercher des victoires, surtout quand je joue de gros tournois comme la Coupe Rogers ou celui de Québec. Mais je ne m’en fais pas trop avec ça et je me dis que si je continue de m’améliorer et de m’entraîner, ça va venir», a-t-elle ajouté.

DIRECTION EUROPE

Ses prochains arrêts seront en Italie pour des événements ITF, avant de revenir au pays pour le Challenger de Saguenay.

Issue des rangs collégiaux américains, la Québécoise Catherine Leduc a été battue 61, 6-4 par la Tchèque Barbora Stefkova à cette même étape.

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Après la NCAA, Catherine Leduc, 23 ans, participe à des tournois profession­nels comme celui de Québec où elle s’est inclinée, hier.
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