Un radar photo demandé près du circuit Sanair
Ça roule en fou après les courses, dit la municipalité
SAINT-HYACINTHE | La Ville demande au gouvernement d’installer un radar photo dans le Grand rang Saint-François pour limiter les excès de vitesse après les courses à Sanair.
Cette semaine, les élus de Saint-Hyacinthe ont adopté une résolution demandant au ministère des Transports d’installer un radar photo sur une route dangereuse.
Le 27 août, Le Journal a rapporté avoir noté trois grands excès de vitesse, soit des voitures circulant à plus de 140km/h, en seulement une heure lors des courses d’accélération au circuit Sanair. La plus haute vitesse enregistrée par radar était de 178km/h dans une zone de 90 km/h.
Plusieurs résidents du rang déploraient le manque de surveillance de la Sûreté du Québec ainsi que la vitesse extrême dans ce chemin, un problème qui perdure depuis des années.
ADOPTION
Lors de la séance du conseil municipal du 6 septembre, un conseiller de la Ville de Saint-Hyacinthe a demandé au maire de se pencher sur ce danger.
«Il y a un problème là. On ne peut pas continuer à être populaires comme ça pour les mauvaises raisons», a dit le conseiller Bernard Barré en pointant la manchette «Rapides et dangereux» publiée en une du Journal.
Pour les dirigeants de la Ville, le problème de vitesse dans ce rang était bien connu. Le conseiller Barré a mentionné que plusieurs accidents mortels se sont déjà produits sur cette portion du Grand rang Saint-François. Il estime que cela doit cesser.
RÉPONSE DEMANDÉE
La Ville de Saint-Hyacinthe espère une réponse rapide et positive du ministère des Transports. Puisque le Grand rang Saint-François est une route provinciale, il revient au ministère d’y installer ou non un radar photo.
Rappelons que le 19 août dernier, entre 22h30 et 23h30, l’équipe du Journal avait repéré 23 véhicules qui roulaient à plus de 111km/h dans une zone de 90km/h. Les trois plus hautes vitesses enregistrées étaient 146km/h, 153km/h et 178km/h. Plusieurs manoeuvres dangereuses avaient également été constatées: dépassements successifs, dépassements illégaux sur une ligne continue double et risques de collision frontale en raison d’une distance non sécuritaire.
Il a été impossible d’obtenir une réponse du ministère des Transports, hier.