Trudeau veut une plus grande collaboration avec la Chine
OTTAWA | (Agence QMI) Tisser des liens plus solides et plus stables à long terme avec la Chine sera «l’une des plus grandes priorités du Canada», a fait savoir hier le premier ministre Justin Trudeau, en marge de la fin de la visite officielle de son homologue chinois Li Keqiang.
Lors de cette première visite d’un dirigeant chinois au Canada depuis 2010, plusieurs sujets importants ont été abordés, notamment les moyens de créer des emplois et de «bâtir des économies qui profitent à tout le monde», souligne-t-on dans un communiqué.
«Au cours de cette visite officielle, le premier ministre Li et moi avons encore une fois fait de solides progrès sur la voie d’une relation plus stable et avantageuse entre le Canada et la Chine», a affirmé M. Trudeau.
«Nos efforts favoriseront une plus grande compréhension mutuelle et donneront lieu à de nouveaux débouchés pour les entreprises canadiennes, ce qui fera croître la classe moyenne», a-t-il ajouté.
Un protocole d’entente sur le commerce du canola a ainsi été signé entre le Canada et la Chine.
Les deux pays ont aussi évoqué un possible accord de libre-échange pour élargir l’accès au marché pour le boeuf canadien non désossé.
PARTENAIRE COMMERCIAL
Selon Statistique Canada, le commerce de marchandises entre les deux pays s’élevait à près de 86 milliards $ en 2015.
Deuxième économie du monde, la Chine est également le deuxième partenaire commercial du Canada.
Arrivé mercredi à Ottawa, après avoir participé à la 71e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, Li Keqiang devait ensuite se rendre à Cuba hier.
Le gouvernement libéral entend réchauffer les relations sino-canadiennes qui étaient au point mort sous l’ère des conservateurs.
Ce rapprochement ne plaît toutefois pas à tout le monde et notamment aux associations de défense des droits de l’Homme.
Amnistie internationale a exprimé ses inquiétudes quant à la signature possible d’un traité d’extradition avec l’Empire du Milieu.