Le Journal de Montreal

Du grand Sidney Crosby

- MATHIEU BOULAY

TORONTO | On reconnaît les grands joueurs lorsqu’ils sont capables de se démarquer dans les moments importants. Ce fut encore le cas de Sidney Crosby, hier, qui a été le chef d’orchestre de la victoire contre la Russie.

Il a été brillant tout au cours de la rencontre durant laquelle il a enregistré un but et deux aides.

«La déterminat­ion est l’élément qui fait la différence chez les joueurs comme lui, a déclaré Brad Marchand au sujet du capitaine des Penguins de Pittsburgh.

«Il se présente toujours lors des parties sans lendemain. Sidney est capable d’être un leader à ce niveau et de démontrer à quel point il est un joueur spécial.» Shea Weber en a rajouté une couche. «C’est une des raisons pour lesquelles il est le meilleur joueur du monde, a mentionné le défenseur du Canadien. Il est capable de faire la différence lorsque les matchs sont sur la ligne.

«Ce soir [hier], il a préparé le deuxième but qui a ramené les deux équipes à la case départ. Ça leur a fait mal.»

Il ne faut pas oublier ses compagnons Marchand et Patrice Bergeron qui ont aussi connu un fort match.

PAS DE PANIQUE DANS LE VESTIAIRE

Après la deuxième période où la Russie a démontré des signes de vie, la formation canadienne n’a pas paniqué, selon ses joueurs.

«On était très calmes dans le vestiaire, a souligné Weber. C’est vrai qu’on a commis quelques erreurs.

«Par contre, à l’autre bout, on avait plusieurs chances de marquer. On savait que si l’on continuait de jouer de la même façon, ça allait finir par tourner à notre avantage.»

Brad Marchand a corroboré les dires de son coéquipier.

«Tout le monde a traversé ce type de situation dans le passé et on était à l’aise par rapport à ce qui s’en venait, a affirmé l’attaquant des Bruins de Boston. Personne n’a eu besoin de parler.

«Parfois, pas besoin de mots pour provoquer une réaction.»

L’ATTAQUE RUSSE RÉDUITE AU SILENCE

Autre point positif, la défense canadienne a gardé le dangereux Alex Ovechkin loin de la feuille de pointage.

«Pour contrer une telle attaque, il te faut un effort d’équipe. Ce n’est pas l’affaire d’une seule personne, a analysé Weber. On voulait réduire leur espace au maximum, car si on ne l’avait pas fait, ils nous l’auraient fait payer.

«On est demeurés patients et fidèles à notre plan de match.»

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