En panne sèche
L’attaque du onze montréalais peine à marquer en deuxième moitié de saison
L’attaque de l’Impact est en panne. Les hommes de Mauro Biello n’ont marqué que six fois à leurs huit derniers matchs.
Et au coeur de cette panne sèche, il y a Ignacio Piatti et Didier Drogba. Au cours de la seconde moitié de la saison, le premier n’a marqué que quatre fois contre cinq fois pour le second.
«Contre New York et Orlando, j’ai raté des occasions où si j’avais marqué, ça aurait tout changé, mais ça arrive», a reconnu Piatti après l’entraînement hier après-midi.
«C’est un peu lourd parce que ça peut changer le match, mais c’est fini et il faut penser au prochain match.»
MOTEUR
Le duo étoile est le moteur offensif de l’Impact puisqu’il a inscrit 24 des 43 buts de l’équipe.
Mauro Biello admet qu’il aimerait voir la contribution venir d’ailleurs à l’occasion.
«C’est sûr que j’aurais aimé un peu plus de production des milieux offensifs pour que quand Didier et Nacho ne marquent pas, il y ait de la relève pour leur enlever un peu de pression.»
On ne peut le blâmer. Ses milieux de terrain lui ont donné seulement six buts. Le total grimpe à 12 si on tient compte des réussites de Dominic Oduro et de Michael Salazar, qui ont été utilisés comme milieux et attaquants.
PAS INQUIET
Biello croit quand même que ses deux vedettes vont retrouver leur touche magique.
«Ce sont des gars qui ont déjà compté et qui ont vécu ça dans leur carrière, souligne l’entraîneur-chef. Il faut retourner à la simplicité.»
Son avis est partagé par Patrice Bernier.
«Ces gars-là, une fois qu’ils marquent un but, tout le reste de l’équipe est plus calme et les adversaires peuvent être intimidés parce qu’ils vont se dire que la machine a repris.»
PLUS CALMES
Selon le capitaine, les problèmes offensifs s’expliquent en partie par une plus grande fébrilité dans la surface adverse.
«Peut-être qu’on précipite un peu trop les choses. On veut aller vite au but, ce qui fait qu’on a tendance à faire plus d’erreurs, plus rapidement.
«Quand on marque des buts, c’est quand on enchaîne des jeux et qu’on permet à Nacho et Didier d’être frais en n’ayant pas à courir partout.»
Aux yeux de Dominic Oduro, il n’est même pas question d’un problème.
«Je ne crois pas qu’on ait un problème, on ne finit tout simplement pas le travail. Nous créons des chances, mais nous n’en profitons pas.»
RIEN À VOIR
Par ailleurs, Patrice Bernier n’est pas du tout d’accord quand on fait des parallèles avec la saison 2013.
«Comment c’était dans le vestiaire en 2013 et comment c’est aujourd’hui, c’est le jour et la nuit», insiste le vétéran.
«Il y avait de la tension en 2013, alors qu’en ce moment tout le monde est content et le vestiaire est très soudé.»