Le Journal de Montreal

Price et Halak se retrouvent

La confrontat­ion entre Halak et Price créera un certain attrait pour cette finale

- Jonathan Bernier JBernierJD­M Ryan Getzlaf ne s’est pas entraîné avec ses coéquipier­s. L’équipe canadienne a parlé d’un congé thérapeuti­que. jonathan.bernier @quebecorme­dia.com

TORONTO | Avec la présence surprenant­e de l’Europe, la finale de la Coupe du monde risque de ne pas soulever les passions. Au moins, cette confrontat­ion aura une certaine saveur locale pour les amateurs de hockey du Québec.

Ayant défendu ensemble les couleurs du Canadien durant trois saisons, Jaroslav Halak et Carey Price n’auront probableme­nt jamais l’occasion de se mesurer dans une série plus significat­ive que celle qui se mettra en branle ce soir.

Comme Halak la veille, Carey Price n’a pas fait grand état de cette confrontat­ion lors de sa rencontre avec les médias. Après tout, cela fait déjà six ans que le gardien slovaque a miraculeus­ement amené le Canadien en finale d’associatio­n lors du printemps de 2010, avant d’être échangé au cours des semaines suivantes.

À l’époque, malgré le bel avenir qu’on lui prédisait, on ignorait quelle tangente allait prendre la carrière du jeune Price, alors âgé de 22 ans.

«C’est une expérience qui m’a fait grandir. J’étais très jeune à l’époque», a souligné Price, dont la contributi­on lors de ce parcours avait été limitée à quatre rencontres, dont une seule complète.

La scène n’est pas la même et les forces en présence sont à première vue très inégales. Toujours est-il qu’il s’agira de la sixième confrontat­ion entre les deux anciens coéquipier­s.

Halak a eu le dessus à quatre occasions.

LES SECRETS DE TAVARES

D’ailleurs, la profondeur de l’équipe canadienne est telle que tous s’accordent pour dire qu’Halak sera le seul porte-couleurs de l’Europe à lui donner des maux de tête.

Coéquipier du Slovaque avec les Islanders de New York, John Tavares a sans doute été grandement sollicité au cours des dernières heures. Il assure qu’il n’aura aucun remords de conscience de révéler les forces et les faiblesses de son gardien.

«L’approche n’est pas différente que s’il s’agissait d’une finale de la coupe Stanley. On participe à ce tournoi pour gagner, alors on fait ce qui est nécessaire pour y arriver», a déclaré Tavares.

«De toute façon, avec tout le travail de dépistage qui est fait pour analyser les tendances d’un joueur et toutes les vidéos disponible­s, ce n’est plus comme s’il s’agissait de grandes révélation­s», a poursuivi le capitaine des Islanders.

FRUSTRANT À L’ENTRAÎNEME­NT

À l’inverse, John Tavares aura l’occasion d’informer les autres patineurs des Islanders des habitudes de Carey Price lorsque ceux-ci croiseront le fer avec le Canadien.

Cependant, il risque d’être à court de conseils.

«C’est frustrant de se mesurer à lui, même dans les entraîneme­nts. Au moment où tu penses l’avoir pris en défaut ou en déséquilib­re, il parvient à sortir un gros arrêt. Je suis certain que de l’affronter tous les jours depuis quelques semaines fera de moi un meilleur tireur», a soutenu l’attaquant de 26 ans.

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Ex-coéquipier­s avec le Canadien, Carey Price et Jaroslav Halak vont croiser le fer lors de la finale de la Coupe du monde.

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