10 INFORMATIONS QUE LE JURY IGNORE SUR ALAIN PERREAULT
Certaines phrases prononcées par Alain Perreault durant les 41 scénarios de l’opération Mr. Big ont été écartées de la preuve à la suite de discussions préliminaires tenues devant le juge Richard Grenier. En voici des extraits.
Un graveur illégal
Affirmant avoir été jadis propriétaire d’une compagnie informatique, Alain Perreault confie à deux agents doubles avoir eu un babillard informatique servant à l’échange de logiciels, qu’il gravait illégalement.
Détourner l’aide sociale
Alors qu’il est en recherche d’un entrepôt, Perreault explique qu’il a trouvé un moyen de continuer à percevoir de l’aide sociale. Il révèle qu’il utilise PayPal pour encaisser son salaire.
Violence envers les femmes
Alain Perreault confie que s’il devait frapper une escorte, il devrait faire attention pour ne pas aller trop loin, puisqu’il «se retient depuis longtemps» et que ça pourrait finir «en plus qu’une volée».
Un missile sur un avion
Un avion passe dans le ciel, pendant qu’Alain Perreault et un agent double circulent en voiture. Le premier dira au second qu’il aimerait lancer un missile vers l’engin et le voir tomber, à condition qu’il ne s’écrase pas sur leur véhicule.
Des armes à feu en jeu
Alors que Perreault doit surveiller un camion pour l’organisation, il demande à un agent double s’il a besoin d’une arme, lui qui aimerait bien tirer avec une vraie arme et non pas juste avec celles utilisées dans les jeux vidéo.
Des propos racistes
Lui-même sur l’aide sociale, Alain Perreault a dit à un agent double qu’il aimerait remplir le «Colisée de gens sur le BS et qu’on pourrait y mettre le feu pour se débarrasser d’un coup de 20 000 BS».
Un coffre explose à Joliette
Le jury a découvert lors du procès qu’Alain Perreault était allé chercher des explosifs en Abitibi pour l’organisation criminelle fictive. Les jurés n’ont toutefois pas su qu’au lendemain de ce transport, un véritable coffre-fort explosera dans un champ de Joliette sous les yeux du suspect.
Une introduction par effraction
Un collègue de l’organisation criminelle fictive est dans l’eau chaude, alors que son véhicule – qui contient un sac de 300 cartes de crédit – est saisi. Alain Perreault et un agent double vont s’introduire par effraction dans la fourrière afin de retrouver et ramener le sac.
Une éventuelle tentative d’aveu
Un agent double et Alain Perreault visitent un membre de l’organisation, qui est en phase terminale. Selon un agent d’infiltration, il aurait alors pu être possible d’utiliser cette personne mourante pour qu’Alain Perreault passe aux aveux. Mais cette avenue n’a pas été explorée.
Relation avec une escorte
Alain Perreault fréquente une escorte. Lors d’une relation sexuelle, il affirme lui avoir tenu les poignets et dit aimer «être en contrôle». Plus tard, alors que la relation va moins bien, le sujet affirme qu’il s’est produit une situation durant laquelle l’escorte aurait «mérité une claque».