Le Journal de Montreal

Oublier la Coupe du monde

Pacioretty et Plekanec n’ont pas connu le parcours espéré à Toronto

- Jean-François Chaumont Également de retour de Toronto, les défenseurs Andreï Markov et Alexeï Emelin recommence­ront à patiner avec leurs coéquipier­s demain. Ils passeront les examens médicaux de l’équipe aujourd’hui.

Max Pacioretty et Tomas Plekanec ont retrouvé leur place dans le vestiaire du Canadien hier. Cinq jours après la fin de leur mésaventur­e avec les États-Unis et la République tchèque à la Coupe du monde, les deux attaquants ont participé à leur premier entraîneme­nt au camp du CH.

Tout comme lors des Jeux olympiques de Sotchi en 2014, Pacioretty ne gardera pas un grand souvenir de son passage avec l’équipe américaine.

«Quand tu défends les couleurs des États-Unis, tu t’attends à jouer pour l’un des meilleurs pays du monde, a rappelé le capitaine du Tricolore. Ce n’était vraiment pas le cas. Il n’y a pas d’excuses. La prochaine fois, nous devrons mieux jouer.»

Les États-Unis n’ont jamais été à la hauteur des attentes à Toronto en subissant des revers contre l’équipe d’Europe, le Canada et la République tchèque. Les collègues américains ont décrit ce tournoi comme celui de la honte.

Dean Lombardi, le directeur général, et John Tortorella, l’entraîneur en chef, ont croulé sous les critiques.

«Ce n’est facile pour personne, a mentionné Pacioretty. Quand ça ne va pas bien, tu cherches toujours des coupables. C’est la loi du sport. Mais je n’ai rien de mal à dire sur notre groupe de dirigeants.»

«C’était difficile. En perdant notre premier match, notre tournoi était pratiqueme­nt terminé. L’Europe nous a surpris et Halak a très bien joué. Mais c’était un court tournoi pour tout le monde.»

RIEN COMME LES JO

Si la présence des profession­nels aux prochains Jeux olympiques de 2018, à Pyeongchan­g, en Corée de Sud, semble de plus en plus incertaine, Plekanec a refusé de décrire la Coupe du monde comme un événement d’une aussi grande envergure.

«C’était bien, mais différent des Jeux olympiques, a-t-il souligné. L’atmosphère n’était pas la même. Aux Olympiques, tu retrouves tous les sports et des milliers d’athlètes. C’est unique. Mais pour le hockey, c’était possibleme­nt mieux puisque c’était sur une surface de la LNH avec nos règlements.»

LA FOLIE DE MONTRÉAL

À Toronto, les Tchèques ont signé une seule victoire, un gain de 4 à 3 contre les Américains lors du dernier match du tour préliminai­re.

«Nous voulions absolument gagner, a affirmé le capitaine de la République tchèque. Il n’y avait pas de doute. C’était une question de fierté pour notre pays. Nous avions une bonne motivation. Peu importe les circonstan­ces, c’est toujours une belle réalisatio­n quand nous battons un gros pays comme les États-Unis. Il n’y avait pas un réel enjeu pour cette rencontre, mais nous souhaition­s l’emporter.»

Pour Pacioretty, les histoires de discorde entre lui et John Tortorella n’étaient pas fondées.

«J’ai parlé à Tortorella et il me disait qu’il ne comprenait pas comment je faisais pour vivre dans un tel environnem­ent», a-t-il dit.

«Je lui disais que c’est le Canadien de Montréal. J’ai appris à adorer jouer dans un marché comme Montréal. Les gens vivent pour le hockey. Mais il y a parfois des histoires qui se créent de rien. Je n’avais rien contre Torts.»

S’il n’avait rien contre son entraîneur en chef, le numéro 67 n’a jamais réussi à trouver sa place au sein de son équipe. Mais c’était le même cas pour plusieurs joueurs chez les Américains.

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Max Pacioretty et Tomas Plekanec ont retrouvé leurs coéquipier­s du Canadien hier.

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