Présence plus qu’incertaine en Corée du Sud
TORONTO | Les chances de voir les joueurs de la LNH participer aux Jeux olympiques de 2018 à Pyeongchang, en Corée de Sud semblent de plus en plus minces.
Disons que Bill Daly, le commissaire adjoint de la LNH, n’a rien fait pour rassurer René Fassel.
Plus tôt au cours de la journée, le président de la Fédération internationale de hockey sur glace disait estimer les possibilités de compter sur les patineurs du circuit Bettman à 50 %.
«Il ne nous reste plus beaucoup de temps pour prendre une décision et très peu de progrès ont été faits dans les discussions au cours des six derniers mois, a déclaré Daly, qui aimerait trancher avant la fin de l’année. Comme je ne crois pas que ce dossier avancera, je ne peux qu’être plus pessimiste qu’il y a deux semaines.»
pas si stimulant
Les coûts d’hébergement, d’assurances et de transport constituent les principaux obstacles à la présence des hockeyeurs professionnels en Corée du Sud.
De plus, la LNH ne croit pas que d’un point de vue revenu et visibilité, le jeu en vaille la chandelle.
«Il faut évaluer à quel point les Jeux olympiques stimulent la croissance internationale de notre sport. À moyen et long termes, je crois qu’un tournoi comme la Coupe du monde sera plus efficace en ce sens que les Jeux olympiques. De façon tangible, les Olympiques n’ont pas apporté beaucoup à nos équipes.»
Cela dit, il n’est pas impossible que la LNH réajuste ses flûtes pour les Jeux olympiques de 2022, qui seront tenus à Pékin. Le marché asiatique paraît de plus en plus intéressé par le hockey. Une équipe de la KHL, le Red Star de Kunlun, y a d’ailleurs pignon sur rue depuis cette saison. Parions que la LNH ne voudra pas se faire damer le pion trop longtemps par sa rivale asiatique.
«C’est possible de ne pas aller à une édition des Olympiques et d’aller à la suivante...», a précisé Daly.