Une occasion en or pour l’Impact
Aucun gain à domicile en quatre matchs pour l’Impact
L’Impact n’a pas gagné à ses quatre derniers matchs à domicile, il doit renverser la vapeur ce soir avec la visite des Earthquakes de San Jose.
La troupe californienne s’amène au Stade Saputo avec le troisième pire dossier de la Major League Soccer à l’étranger.
L’équipe de Dominic Kinnear n’a récolté que dix points sur les gazons adverses où elle n’a remporté qu’une seule victoire.
«Chicago c’était aussi un match à notre portée et on l’a perdu. On espère ne pas reproduire cette erreur-là», a mis en garde Hassoun Camara.
Rappelons que le 20 août dernier, le Fire de Chicago est venu battre l’Impact 3 à 1 pour remporter sa première victoire à l’étranger en près de deux ans.
Depuis, le Bleu-blanc noir a accumulé deux autres défaites et un verdict nul devant ses partisans.
MATCH CHARNIÈRE
Si l’Impact veut se qualifier pour les séries éliminatoires, il doit impérativement mettre la main sur les trois points, ce soir.
«C’est un match charnière, d’autant plus que deux équipes concurrentes jouent en même temps que nous», reconnaît Camara.
L’Impact s’accroche au 5e rang dans l’Association Est avec 38 points.
Mais D.C. United, qui n’a qu’un point de retard, reçoit le Crew de Columbus alors qu’Orlando, qui accuse un recul de quatre points, visite Toronto.
BONNE DÉFENSE
Si l’Impact veut l’emporter, il devra élucider le mystère défensif des Quakes.
«C’est une équipe qui est l’une des meilleures dans la ligue défensivement», a expliqué Mauro Biello.
Si les Quakes se retrouvent à l’avant-dernier rang dans l’Ouest, c’est surtout en raison de son attaque de tire-pois qui n’a inscrit que 28 buts, le plus faible total de la MLS.
Sur le plan défensif, les hommes de Kinnear pointent au second rang du circuit avec 32 buts accordés.
POUSSER PLUS
Lundi, Mauro Biello mentionnait qu’il voulait avoir une meilleure contribution offensive de ses milieux de terrain. Le message a aussi trouvé écho chez les arrières.
«Ambroise [Oyongo] et moi, il va falloir qu’on allume les couloirs parce qu’à la fin, ce sont les équipes qui proposent le plus de jeu qui s’en tirent le mieux à long terme», a imagé Camara.
Biello a justement mentionné que c’est une recette qui a déjà fonctionné pour l’équipe.
«C’est un de nos principes de pousser les latéraux un peu plus haut et il y a une période dans l’année où ça fonctionnait bien.»
PERFECTION
Ambroise Oyongo a noté que la qualité des centres était déficiente.
«Ce n’est pas bon sur les centres et il faut corriger ça.»
«Des fois on essaie de mettre le centre parfait plutôt que de viser une zone dans la surface. On doit être capables d’avoir des joueurs dans la boîte et d’envoyer des ballons dangereux», a ajouté Mauro Biello.