Le Journal de Montreal

Soulagemen­t dans les résidences où ont eu lieu les agressions

- PIERRE-OLIVIER FORTIN

Plusieurs locataires du pavillon Alphonse-Marie-Parent, où ont eu lieu les agressions il y a une semaine, sont rassurés que les suspects aient été arrêtés.

C’est notamment le cas de Catherine Jucker, qui dit se sentir «plus en sécurité» depuis que les policiers ont passé les menottes à deux suspects. «C’était étrange de savoir que ces choses s’étaient passées ici», admet Mme Jucker. Elle ne s’en faisait pas trop, mais quand même, «l’atmosphère était épeurante», la semaine dernière, lorsque les résidents étaient dans le néant complet au sujet des suspects. «C’est bon à savoir qu’ils ont été arrêtés, on se sent plus en sécurité maintenant.»

Le suspect principal, Thierno-Oury Barry, 19 ans, est derrière les barreaux, tandis que l’autre a été relâché pour l’instant et expulsé des résidences.

D’ailleurs, les deux étudiants ont été exclus du campus et des résidences jusqu’à la fin des procédures judiciaire­s ont indiqué les autorités de l’université.

TERRIFÉES

Certains se sont vraiment fait un sang d’encre la semaine dernière.

«Il y avait beaucoup de sécurité. Il y a eu des voitures de police toute la semaine. On se demandait s’il s’était passé autre chose», témoigne Tekpani Perez, en se disant maintenant «rassurée».

«J’avais peur. Je n’ai pas dormi pendant trois jours. Je rêvais que des gens entraient dans ma chambre et je me réveillais en sursaut», confie Isabelle. Elle est aussi rassurée de voir les nouvelles mesures de sécurité en place. La nouvelle de samedi, c’est un grand soupir de soulagemen­t pour elle. «Maintenant, ça va aller mieux.»

«Ça me rassure, vraiment c’est une bonne chose», abonde Aude.

SERRURES AJOUTÉES ET CHANGÉES

Ces messieurs aussi sont soulagés. «Peut-être que ça va en dissuader d’autres de faire la même chose», commente Claude Dembélé.

Des serrures ont été ajoutées et changées dans le pavillon. L’Université Laval a aussi annoncé, vendredi, que toutes les portes des résidences du campus seraient désormais verrouillé­es en tout temps.

 ??  ?? Catherine Jucker, rencontrée sur le campus de l’Université Laval, dit se sentir «plus en sécurité», maintenant que deux suspects ont été arrêtés. Elle réside au pavillon Alphonse-Marie-Parent, où des affiches en appui aux victimes ont été apposées.
Catherine Jucker, rencontrée sur le campus de l’Université Laval, dit se sentir «plus en sécurité», maintenant que deux suspects ont été arrêtés. Elle réside au pavillon Alphonse-Marie-Parent, où des affiches en appui aux victimes ont été apposées.
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