Le Journal de Montreal

Arrêtés grâce à la vidéo et au poste de commandeme­nt

- PIERRE-OLIVIER FORTIN

C’est la preuve vidéo et le recours au poste de commandeme­nt mobile qui ont permis de faire les plus grands pas dans l’enquête policière sur les agressions à l’Université Laval.

C’est ce qu’a révélé hier le capitaine Mario Vézina, responsabl­e des crimes majeurs au SPVQ, qui se félicite d’avoir mis la main au collet des deux suspects en moins d’une semaine, un délai «rapide» compte tenu de l’immense casse-tête qu’ils ont dû résoudre.

«Des agressions sexuelles en série, oui, on en a déjà eu, mais aussi nombreuses, en aussi peu de temps, pour ma part, c’est une première», a-t-il admis en point de presse.

PLUSIEURS RESSOURCES MOBILISÉES

Les policiers ont vite réalisé l’envergure de ce qui s’était passé quand les plaintes se sont accumulées, dimanche. «Rapidement, il a fallu prendre des mesures. On a mobilisé un nombre important de ressources à tous les niveaux, des ressources techniques, des ressources spécialisé­es, des patrouille­urs, des enquêteurs. Nous avons travaillé très fort, pratiqueme­nt jour, soir, nuit pour avancer», décrit M. Vézina.

Au fil des témoignage­s, les policiers sont parvenus à établir avec précision la séquence des intrusions et des agressions, mais la preuve vidéo des caméras de surveillan­ce et les informatio­ns «de qualité» obtenues à partir du poste de commandeme­nt mobile ont donné un grand coup de pouce.

M. Vézina a tenu à souligner le courage des victimes dans cette histoire et à réitérer que la porte est toujours ouverte si d’autres personnes ont d’autres informatio­ns.

Newspapers in French

Newspapers from Canada