Arrêtés grâce à la vidéo et au poste de commandement
C’est la preuve vidéo et le recours au poste de commandement mobile qui ont permis de faire les plus grands pas dans l’enquête policière sur les agressions à l’Université Laval.
C’est ce qu’a révélé hier le capitaine Mario Vézina, responsable des crimes majeurs au SPVQ, qui se félicite d’avoir mis la main au collet des deux suspects en moins d’une semaine, un délai «rapide» compte tenu de l’immense casse-tête qu’ils ont dû résoudre.
«Des agressions sexuelles en série, oui, on en a déjà eu, mais aussi nombreuses, en aussi peu de temps, pour ma part, c’est une première», a-t-il admis en point de presse.
PLUSIEURS RESSOURCES MOBILISÉES
Les policiers ont vite réalisé l’envergure de ce qui s’était passé quand les plaintes se sont accumulées, dimanche. «Rapidement, il a fallu prendre des mesures. On a mobilisé un nombre important de ressources à tous les niveaux, des ressources techniques, des ressources spécialisées, des patrouilleurs, des enquêteurs. Nous avons travaillé très fort, pratiquement jour, soir, nuit pour avancer», décrit M. Vézina.
Au fil des témoignages, les policiers sont parvenus à établir avec précision la séquence des intrusions et des agressions, mais la preuve vidéo des caméras de surveillance et les informations «de qualité» obtenues à partir du poste de commandement mobile ont donné un grand coup de pouce.
M. Vézina a tenu à souligner le courage des victimes dans cette histoire et à réitérer que la porte est toujours ouverte si d’autres personnes ont d’autres informations.