Le Canada demande à l’UE de terminer son travail
BRUXELLES | (AFP) Le Canada a exhorté hier l’Union européenne à «finir sa job» sur le CETA, le traité de libre-échange en négociation depuis sept ans entre Bruxelles et le Canada, rappelant qu’il était prêt à signer cet accord, actuellement bloqué par la Wallonie.
«Le Canada a fait son travail, la balle est dans le camp de l’Europe», a affirmé Chrystia Freeland, la ministre canadienne du Commerce, à l’issue d’une rencontre à Bruxelles avec le président du Parlement européen Martin Schulz.
«Nous avons encore quelques difficultés entre Européens», a reconnu quant à lui le chef du gouvernement de la Wallonie, Paul Magnette.
«Je me réjouis que la partie avec le Canada ait été conclue et donc que les discussions que nous avons menées ensemble aient été très utiles. Elles ont permis d’améliorer le texte», s’est félicité M. Magnette.
NOUVEAU TEXTE
Ce dernier, selon son entourage, attendait un nouveau texte de la Commission sur le traité. Ce document devra ensuite être soumis au Parlement de Wallonie.
Pendant la rencontre entre MM. Schulz et Magnette, il a été constaté que la Commission européenne était prête à aider la Belgique à trouver une solution et qu’une solution devait être trouvée aussi vite que possible, et ce, aussi pour la crédibilité internationale de l’Europe.
La ministre canadienne a quitté Bruxelles après l’échec des négociations entre la Wallonie, hostile à l’accord en l’état, et Ottawa, «très déçu» des atermoiements européens.