Luxe, paillettes, romance et jet-set !
Déjà un succès de librairie en Angleterre et aux ÉtatsUnis, La styliste, premier roman de la journaliste britannique Rosie Nixon, montre de près l’univers très glamour – et pas toujours rose tendre! – de la jet-set de Londres et de Hollywood. Luxe, paillettes, romance et jet-set sont au rendez-vous dans cette histoire à l’humour décapant, on ne peut plus fashion.
Amber Green, employée dans une boutique ultrachic de Londres, se fait offrir par erreur le poste d’assistante de Mona Armstrong, la styliste des stars. Bien entendu, elle ne sait pas ce qui l’attend... En plus de devoir dénicher des tenues éblouissantes et froufroutantes, elle devra apprendre à gérer les ego de stars... et celui de sa terrifiante patronne.
Comme si cela manquait de piquant, Amber se fait courtiser par deux gentlemen irrésistibles: un producteur de télé et une star montante de Hollywood, un peu bad boy sur les bords. Va-t-elle se laisser emporter dans ce tourbillon?
Rosie Nixon, en entrevue, explique qu’elle a eu la chance de voyager à Los Angeles à plusieurs reprises au cours de sa carrière, où elle a pu couvrir des cérémonies comme les Oscars. «J’ai toujours été fascinée par les gens qui ont travaillé aux robes incroyables qu’on voit défiler, de toute évidence sans effort, sur le tapis rouge. Comme j’ai pu jeter un coup d’oeil à l’arrière-scène, je me disais que cela permettrait peutêtre de jeter les bases d’un roman amusant. Il y a un mariage showbiz dans La styliste et, bien entendu, j’en ai couvert plusieurs pour le magazine Hello! Je n’ai pas pu m’empêcher d’être influencée par quelques-unes des situations auxquelles j’ai été confrontée, mais tous les personnages sont fictifs. J’accorde trop d’importance à mon travail!»
LA VIE DE STAR
La plume drôle et incisive de Rosie fait de La styliste un vrai bonheur de lecture. On se demande, sourire en coin, ce qui est inspiré du vrai et ce qui est imaginé. «J’ai déjà écrit un reportage dans le magazine Glamour au cours duquel j’étais métamorphosée en star de liste “A” avant la cérémonie des Oscars, à Los Angeles. J’y ai reçu tous les traitements imaginables, incluant trois séances de bronzage en vaporisateur en 24 heures. Oui, j’étais d’une teinte orangée...», raconte-telle. «On m’a prêté une robe fabuleuse, ornée de paillettes et signée Alberta Ferretti, et des diamants de Jacob & Co qui étaient tellement précieux qu’il fallait qu’ils aient leur propre garde du corps. C’était une expérience incroyable et, pour couronner le tout, j’ai pu toucher à la fameuse statuette dans un party de fin de soirée chez Elton John. Mais j’étais comme Cendrillon... et le lendemain, il m’a fallu tout remettre avant de reprendre l’avion pour Londres en classe économique. Sans aucun doute, mon travail m’a permis d’avoir une idée du monde du showbiz sur lequel j’écris, mais je protège les stars avec qui j’ai travaillé et jamais je ne trahirais leur confiance.»
UN PEU D’ELLE
Y a-t-il quand même un peu de Rosie Nixon dans Amber Green? «C’est un personnage fictif, mais il y a un peu de moi dans Amber. Même si j’ai pu vivre des moments très glamour, mes amis et ma famille ne me permettraient jamais de devenir une diva. J’aime voir le comique dans toute situation, comme Amber. C’est une héroïne solide et fiable, et j’aime penser que je suis comme cela aussi.» Et jamais elle ne pourrait avoir la patience d’Amber. Quant à Mona, c’est «le patron d’un cauchemar en enfer»!
Quelques studios se sont montrés désireux de faire une adaptation cinématographique du roman. Elle verrait bien Amy Schumer ou Jennifer Lawrence jouer le rôle d’Amber Green, et Kim Cattrall dans le rôle de Mona.