Le Journal de Montreal

COMME À LA MAISON

Le Canadien triomphe des Bruins 4 à 2 à Boston

- Jonathan Bernier JBernierJD­M Le Canadien recevra la visite des Flyers, demain soir. jonathan.bernier @quebecorme­dia.com

BOSTON | De tout temps, le Garden de Boston a été un endroit intimidant pour les adversaire­s des Bruins... à l’exception du Canadien.

Hier soir, les hommes de Michel Therrien ont une fois de plus démontré que l’ambiance hostile du domicile des Bruins ne les dérange guère.

Des buts de Brendan Gallagher, de Phillip Danault, de Paul Byron et de Torrey Mitchell ont ouvert la voie à un gain de 4 à 2 du Tricolore.

Exception faite des séries de 2014, le Canadien a maintenant remporté ses neuf derniers matchs dans cet amphithéât­re.

«C’est un endroit où l’on a du plaisir à jouer. Les partisans sont vraiment intenses, alors ça rend les matchs excitants», a fait valoir Gallagher.

TEMPÊTE CONTRÔLÉE

S’il a mis une dizaine de minutes à se mettre en marche, le Canadien a dominé la grande majorité des 50 minutes suivantes. Le jeu hermétique en zone défensive a permis à Price de ne jamais être vraiment dans le pétrin.

Et les rares fois où il a dû se surpasser, il a donné l’impression d’effectuer des arrêts de routine.

«Les gars ont joué du hockey solide, ils ont bien patiné et ils ont bien fait circuler la rondelle, a décrit Price. Et nous sommes parvenus à contrôler la tempête en troisième période.»

Cette tempête, c’est Mitchell qui y a mis un terme en portant la marque à 4 à 2 quelques secondes seulement après avoir reçu un violent coup de bâton accidentel au visage.

EMELIN SE DÉBROUILLE BIEN

Le seul petit relâchemen­t du Tricolore est, en effet, survenu à mi-chemin du troisième engagement. En fait, on peut parler d’une erreur isolée puisqu’une mauvaise décision d’Alexeï Emelin à la ligne bleue des Bruins a provoqué un surnombre des locaux et mené au deuxième but de la saison de Dominic Moore.

Toujours à son mieux face aux Bruins, Emelin disputait encore une bonne rencontre jusqu’à cet impair. Comme si ce n’était pas suffisant, il s’est retrouvé au cachot, dès la présence suivante, pour avoir retardé la partie.

Les deux équipes ont profité de cette punition mineure pour échanger un but, ceux de Byron et de Ryan Spooner.

LE BON RÔLE

Dommage pour Emelin, car le défenseur russe connaît tout un début de saison.

Il faut dire qu’il occupe maintenant le bon rôle, c’est-à-dire à gauche au sein du troisième duo de défenseurs. Hier, il formait la paire avec Greg Pateryn, réinséré dans la formation à la place de Mikhaïl Sergachev après deux matchs sur la passerelle.

«Il occupe le bon rôle, il tue les punitions et il joue avec confiance, a dit Michel Therrien. Il s’implique beaucoup et il garde son jeu simple.»

TIMIDE SUPÉRIORIT­É NUMÉRIQUE

Le point négatif de cette rencontre dans le camp montréalai­s est sa tenue en supériorit­é numérique. Le Tricolore a été blanchi à cinq occasions. Lors de l’une d’entre elles, il a eu toutes les misères du monde à pénétrer dans le territoire des Bruins.

Depuis le début de la saison, le Canadien a seulement tiré profit de trois de ses 21 attaques massives (14,3 %). Il occupe le 18e rang du circuit Bettman dans cette colonne.

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada