Hamilton reste le patron à Austin
Le Britannique remporte le Grand Prix des États-Unis et signe une 50e victoire en Formule 1
AUSTIN | Lewis Hamilton a rempli sa mission hier en remportant le Grand Prix des États-Unis de F1 pour la quatrième fois en cinq ans au Circuit des Amériques.
Parti en position de tête, le Britannique n’a pas été inquiété pendant son parcours sans faille qui l’a vu devancer son coéquipier chez Mercedes, Nico Rosberg, par 4,5 secondes.
L’Australien Daniel Ricciardo les a accompagnés sur la dernière marche du podium après avoir rallié l’arrivée au troisième rang au volant de sa Red Bull.
Cette 50e victoire en carrière pour Hamilton lui permet de réduire à 26 points l’écart qui le sépare de Rosberg, meneur au classement des pilotes, et de raviver la course au titre avec seulement trois épreuves à disputer, dont le Grand Prix du Mexique ce dimanche.
« COMME À LA MAISON »
«Les États-Unis ont toujours constitué un terrain de chasse pour moi, a indiqué celui qui vise un troisième titre consécutif en F1. Je me sens comme à la maison, ici.»
Rosberg, lui, a joué la carte de la prudence, indéniablement, se rabattant derrière le vainqueur dès le signal du départ et concédant même le deuxième rang à Ricciardo à la sortie du second virage.
«Finir deuxième, c’est satisfaisant, s’est-il exprimé. J’ai su limiter les dégâts, mais n’allez pas croire que j’ai levé le pied. J’ai plutôt roulé à fond du début à la fin.»
ALONSO FAIT LE SPECTACLE
Si Sebastian Vettel s’est classé quatrième plutôt sans éclat, la brillante performance de Fernando lui vaut d’être notre pilote du jour.
L’Espagnol, qui se bat depuis trop longtemps avec une voiture de deuxième ordre, a su animer le spectacle avec une cinquième position méritée.
Il sortira gagnant d’un débat musclé mené en fin d’épreuve avec son compatriote Carlos Sainz (6e) et le Brésilien Felipe Massa (7e).
Seuls les six premiers à l’arrivée ont parcouru les 56 tours de l’épreuve.