Le Journal de Montreal

Comme le Radulov de 2006

Il y a 10 ans, les partisans des Remparts de Québec avaient été séduits par Alexander Radulov.

- Pierre Durocher PDurocherJ­DM pierre.durocher @quebecorme­dia.com

Le gros attaquant russe, bien dirigé par Patrick Roy, avait connu une saison du tonnerre avec une récolte de 61 buts et de 152 points, avant d’être élu le joueur par excellence au cours du tournoi de la Coupe Memorial.

Radulov tente aujourd’hui de conquérir le coeur des partisans du Canadien et c’est bien parti, son affaire, lui qui a été choisi première étoile dans cette quatrième victoire d’affilée du CH.

La foule l’a acclamé en criant «Radu! Radu! Radu!» pendant l’entrevue qu’il accordée au centre de la glace.

Et Radulov a pris soin de dire «bonsoir» et «merci beaucoup» aux amateurs avec son large sourire partiellem­ent édenté.

RÉCOMPENSÉ POUR SES EFFORTS

Il y a de quoi être impression­né par la combativit­é que le numéro 47 affiche, même si cela lui a valu 16 minutes de pénalité depuis le début de la saison.

C’est simple, on a l’impression de revoir le Radulov de 2006 tellement il est partout sur la glace. Il travaille avec acharnemen­t et il a été récompensé en deuxième période lorsqu’il a préparé le but de Shea Weber.

«C’est le deuxième effort que Radulov a fourni avant de remettre la rondelle à Weber qui a fait la différence», n’a pas manqué de souligner Max Pacioretty.

La saison est encore bien jeune, mais si Radulov joue avec une telle combativit­é pendant toute la campagne, Marc Bergevin aura réalisé un coup de maître car le Russe apporte vraiment une dimension différente à l’attaque du Canadien.

EXPÉRIENCE CONCLUANTE

Michel Therrien a tenté une expérience avec Radulov lors de ce match contre les Flyers en l’employant à la pointe durant les situations de supériorit­é numérique.

La stratégie a porté ses fruits sur le but victorieux en troisième période lorsqu’un puissant tir de Radulov a été dévié au passage par Brendan Gallagher.

L’expérience d’utiliser Radulov à la pointe ne durera peut-être pas longtemps, car le Canadien se prive de la vision de jeu d’un Andreï Markov. Mais peu importe le rôle qui lui sera confié, Radulov a assurément sa place au sein de cette attaque massive.

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