Six Québécois sur dix ne connaissent pas leurs finances
Les Canadiens manquent de connaissances en matière de finances personnelles et les Québécois sont les cancres du pays.
En effet, seulement 40% d’entre eux (contre la moitié des Canadiens) s’estiment bien renseignés en matière de finances personnelles et considèrent que leurs connaissances sont suffisantes pour maintenir une relativement bonne santé financière.
C’est ce qu’indique un sondage de Tangerine réalisé en octobre par Angus Reid auprès de 1434 Canadiens, dans le cadre du mois de la littératie financière.
Les résidents de l’Ontario (57 %) sont les mieux informés, suivis de ceux de l’Ouest (49 %).
CANCRES, MAIS ÉCONOMES
Malgré leur manque de connaissances en matière de finances personnelles, 79% des Canadiens interrogés se disent conscients qu’ils devraient avoir des objectifs d’épargne pour l’avenir.
Ils souhaitent épargner en vue de la retraite (45%), pour se constituer un fonds d’urgence (32%), ou pour faire un voyage important (28%).
Pour atteindre leurs objectifs, 41% affirment établir un budget et le respecter, alors que la moitié déclare ne pas toujours y arriver, malgré leur bonne volonté.
Là-dessus, les Québécois sont champions, ex aequo avec les Ontariens: 44% respectent leur budget, contre le tiers des habitants de la Colombie-Britannique et des provinces atlantiques.
Sans surprise, la grande majorité des Canadiens (86%) ont une carte de crédit.
Deux tiers d’entre eux paient la totalité du solde de leur carte tous les mois. Seul un faible pourcentage (5%) paie le minimum mensuel. Les résidents du Québec (73%) sont plus susceptibles de payer la totalité de leurs soldes que ceux de l’Ontario (65%), de l’Ouest (59%) et surtout, des provinces atlantiques (49 %).
LES JEUNES ÉPARGNENT
Une majorité de Canadiens âgés de moins de 34 ans (68%) économisent activement de l’argent grâce à un compte d’épargne, un compte d’épargne retraite ou un CELI. Ils mettent en moyenne 270$ de côté par mois.
Le tiers des jeunes qui n’économisent pas activement disent que c’est parce qu’il ne leur reste plus rien après avoir payé leurs factures (43%), parce qu’ils remboursent leurs prêts étudiants ou leurs cartes de crédit (20%) ou qu’ils ont d’autres priorités (17 %).