« Il a joué tout un match ! »
Galchenyuk lance des fleurs À Byron
On le savait rapide et hargneux, mais on s’est Creusé la tête en voyant que Paul Byron occuperait l’Aile gauche du premier trio.
L’Ontarien s’est assuré de prouver son utilité en inscrivant le but gagnant et en se faisant complice d’un autre.
«L’important, c’est de ne rien changer. Je suis un joueur qui travaille fort, qui patine, qui va dans les coins et qui essaie de récupérer les rondelles pour ses compagnons de trio», a décrit le principal intéressé.
Aidé par sa vitesse, il n’a eu aucune difficulté à suivre Alexander Radulov et Alex Galchenyuk. D’ailleurs, ce dernier avoue avoir apprécié l’expérience.
«Il a joué tout un match! Il a utilisé sa rapidité tant en échec avant qu’en replis défensifs. Il a créé plusieurs jeux. Et que dire de ce but en fin de match!» a lancé Galchenyuk.
Il n’y a pas seulement que les compagnons de trio de Byron qui se réjouissaient de ses succès. Ses coéquipiers de la ligne bleue étaient également bien heureux de la tournure des événements.
«Il méritait cette chance de jouer au sein du premier trio, a souligné Nathan Beaulieu. Il joue tellement du bon hockey. Il a du flair pour le filet. C’est bien de voir qu’il a été récompensé pour ça.»
UNE VISITE QUI TOMBE À POINT
Il n’y a rien de mieux qu’un match face aux Bruins pour se remettre sur les rails. Depuis leurs confrontations lors des séries de 2014, le Canadien a remporté 9 de ses 11 matchs face à ses ennemis jurés.
«Une victoire contre les Bruins, ça fait toujours du bien», a indiqué Beaulieu, dont le temps d’utilisation a approché les 20 minutes.
Bref, il s’agit du genre de rencontre qui permet habituellement de retrouver un niveau d’émotion élevé.
«C’est le cas contre les Bruins, mais c’est également le cas contre les Flyers, a précisé Beaulieu. Alors, après la difficile défaite à Columbus, ça fait du bien de gagner deux matchs émotifs contre des équipes robustes de notre association.
AU MOINS, LES VICTOIRES SONT LÀ
Cela dit, le Canadien a accordé au-delà de 40 tirs pour la troisième fois en quatre rencontres. Si cette statistique n’inquiète ni ne perturbe Michel Therrien, elle agace un peu ses joueurs.
«On sait que nos succès reposent trop sur Carey (Price). On accorde trop de tirs et d’occasions de marquer», a reconnu Byron.
«On sait qu’on doit encore faire beaucoup de travail pour s’améliorer, mais au moins, en attendant, on continue d’amasser des points», a-t-il ajouté.
Une observation partagée par Shea Weber.
«Il nous reste du travail à faire. On doit diriger plus de tirs au filet, essayer d’atteindre l’intérieur du territoire adverse. Au moins, les résultats sont là», a déclaré le défenseur, auteur de son cinquième but de la saison.