Le Journal de Montreal

PRICE S’ÉLÈVE ET BYRON S’AFFIRME

Le Canadien remporte une courte victoire de 3 à 2 contre les Bruins

- Jonathan Bernier JBernierJD­M jonathan.bernier@quebecorme­dia.com

Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs. Michel Therrien avait demandé à ses fidèles de garder la foi et ses disciples lui ont donné raison.

Bien que dominé au chapitre des tirs au but dans un cinquième match consécutif, le Canadien a, une fois de plus, vaincu les Bruins de Boston.

Cette fois, il a eu besoin de 41 arrêts de Carey Price et de quelques-uns des petits miracles dont il a le secret pour venir à bout de ses grands rivaux 3 à 2, hier soir, dans l’enceinte du Centre Bell.

Il a également eu besoin de la touche de Paul Byron, auteur du but vainqueur avec 62 secondes à écouler à la troisième période.

«C’est un très bon feeling de marquer un but aussi tardivemen­t», a lancé le héros du match, une fois de retour au vestiaire.

Therrien a donc eu la main heureuse en insérant Byron sur le premier trio. Le petit attaquant ontarien avait, auparavant, été à l’origine du cinquième but de la saison d’Alex Galchenyuk, grâce à une relance rapide au profit d’Alexander Radulov.

UN JEUNE DANS LA FOSSE

Pour sa part, Claude Julien qui, la veille, avait savouré sa 400e victoire derrière le banc des Bruins a perdu son pari en choisissan­t de faire confiance au jeune Zane McIntyre. L’Américain n’en était qu’à un troisième match dans la LNH.

Pourquoi jeter l’athlète de 24 ans aux lions tel un chrétien dans l’Empire romain, alors que Tuukka Rask avait blanchi les Sabres 24 heures plus tôt?

Possibleme­nt parce que Tuukka Rask a toujours éprouvé des difficulté­s contre le Tricolore comme en témoignent ses cinq minces victoires en 23 départs contre le bleu-blanc-rouge.

TROIS BUTS EN 70 SECONDES

Il est grand le mystère de la foi. Alors, il n’est pas surprenant que plusieurs aient craint que le Canadien ne connaissen­t une autre soirée difficile au terme des 20 premières minutes peu convaincan­tes ayant vu les visiteurs retraiter au vestiaire avec une avance de 14 à 5 au chapitre des tirs au but.

Se sont alors amorcées les 70 secondes les plus excitantes du deuxième vingt, les deux formations s’échangeant trois buts dans ce laps de temps.

Après le boulet de canon de Weber, Price a joué de malchance lorsque le tir hors cible de Collin Miller a ricoché sur sa jambière avant de finir sa course dans le filet.

Galchenyuk a mis fin à cet échange en acceptant un relais précis de Radulov.

«Byron a connu tout un match. Il a utilisé sa vitesse et créé beaucoup d’occasions de marquer. Ce fut le cas sur ce but», a indiqué Galchenyuk.

RIEN D’INQUIÉTANT

L’indiscipli­ne est, une fois de plus, venue bien près de jouer un vilain tour au Tricolore. Avec Alexeï Emelin au cachot, David Pastrnak était parvenu à créer l’égalité. Jusque-là, le meilleur buteur des Bruins s’était fait bien silencieux.

Rien d’inquiétant donc, pour le Canadien qui enregistre un 11e gain en 13 matchs. Au fond, c’est vrai. Car au moment d’écrire ses lignes, la véritable inquiétude se trouvait au sud de la frontière.

Le Canadien disputera son prochain match, demain, en recevant la visite des Kings de Los Angeles. D’ici là, allez dans la paix du Christ.

 ??  ?? Alex Galchenyuk est aux premières loges pour apprécier le but vainqueur de Paul Byron sous les regards du défenseur Zedno Chara et du gardien Zane McIntyre.
Alex Galchenyuk est aux premières loges pour apprécier le but vainqueur de Paul Byron sous les regards du défenseur Zedno Chara et du gardien Zane McIntyre.
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