Un match comme les autres...
Carabins et Rouge et Or ont rendez-vous samedi dans le match de championnat
Bien qu’il ait joué le premier match éliminatoire de sa carrière face aux Redmen de l’Université McGill et qu’il dirigera l’attaque des Carabins de l’Université de Montréal lors du match de la coupe Dunsmore, le quart Samuel Caron a refusé d’en faire un cas. Pour lui, la préparation est la même, peu importe les enjeux de la rencontre.
Les Montréalais en auront pourtant plein les bras samedi face au Rouge et Or de l’Université Laval, qui leur a donné du fil à retordre cette année.
«Pour faire face aux Redmen, nous nous sommes préparés comme lors d’un match de saison régulière, a indiqué Caron, lors d’une entrevue téléphonique, hier. On tente de faire la même chose cette semaine. Je joue de la même façon que durant n’importe quelle partie.»
«[Le match face aux Redmen] n’était pas particulier pour moi.»
Parions tout de même que le joueur originaire de Lévis s’inspirera de sa dernière prestation, lui qui avait réussi 17 de ses 24 passes pour 311 verges et deux passes de touché, tout en marquant luimême deux fois au sol, dans un gain de 42 à 0, samedi dernier.
DIVERSIFIER LES JEUX
En deux rencontres cette saison face à leurs grands rivaux, les Carabins sont parvenus à triompher lorsque leur attaque au sol a été au rendez-vous. Le 3 septembre, l’unité offensive a amassé 174 verges au sol dans un gain de 24 à 21, tandis que le 15 octobre, ils ont plié l’échine au compte de 22 à 19 en ne courant que pour 40 verges.
Caron est d’avis que la contribution de tous les éléments à l’attaque sera nécessaire pour espérer l’emporter.
«On veut toujours avoir une attaque équilibrée. Lors du dernier match contre Québec, nous avons connu moins de succès au sol. Je crois qu’il est important de bien diversifier l’attaque, peu importe l’adversaire.
À MONTRÉAL
Les Carabins affronteront le Rouge et Or pour une quatrième année consécutive, et une sixième fois en huit ans, lors du match de la coupe Dunsmore. Cette année toutefois, le match ultime du football universitaire québécois aura lieu au pied du mont Royal.
Malgré tout, le meneur de l’unité offensive du club montréalais ne croit pas que l’avantage du terrain soit bénéfique au point de vue tactique. Il se réjouit toutefois de pouvoir fouler l’herbe devant une foule partisane.
«C’est agréable de jouer à la maison, car nos partisans sont toujours présents pour nous encourager. L’ambiance est toujours "le fun " au CEPSUM.
«On a hâte. Ça sera un match qui ne se terminera pas par un gros écart. Ce genre de parties est toujours amusant à jouer.»
UN HONNEUR PARTAGÉ
Appelé à commenter sa nomination au sein de l’équipe d’étoiles du Réseau du sport étudiant du Québec (RSÉQ), le pivot a fait preuve de modestie.
«C’est agréable. Mais je suis surtout heureux pour mes trois receveurs qui ont aussi été honorés. C’est une fierté pour moi. Personnellement, j’ai l’impression d’avoir simplement fait mon travail.»