Pas de séquelles pour le Rouge et Or
L’équipe de l’Université Laval jure de ne pas avoir de complexes à affronter les Carabins en finale québécoise
QUÉBEC | Glen Constantin assure que les défaites en finale provinciale au cours des deux dernières années n’ont pas laissé de traces chez le Rouge et Or de l’Université Laval.
«Il n’y a pas de séquelles, a mentionné l’entraîneur-chef du Rouge et Or au sujet des défaites serrées subies en 2014 et 2015 à la Coupe Dunsmore face aux Carabins de l’Université de Montréal. Il y a eu plusieurs départs, et les joueurs ont bien réagi contre Montréal cette saison. On aurait évidemment aimé jouer au PEPS, mais la pression de gagner à la maison est maintenant inversée. C’est un plus grand défi de gagner au CEPSUM, mais l’avantage du terrain n’a pas fait grand-chose lors des dernières parties entre les deux équipes.»
«C’est motivant de jouer à Montréal, renchérit le demi inséré et retourneur Antony Dufour. On voulait retourner là-bas. Ça fait deux ans qu’on se fait passer dessus ici. Il n’y a pas tant de différence à jouer à Québec ou làbas.»
La victoire de 22-19 du 15 octobre dans l’antre des Bleus a fait du bien. «Si certains avaient des doutes qu’on pouvait gagner à Montréal même si on avait disputé des parties très serrées par le passé, ils sont dissipés, a affirmé Constantin. Notre victoire a prouvé aux jeunes qu’on pouvait gagner à Montréal et ils ont gagné en confiance.»
CLÉS DE LA RÉUSSITE
Constantin désigne trois aspects où le Rouge et Or devra bien agir pour espérer soulever la Coupe Dunsmore. «Ça va être super important d’être étanche au sol parce que c’est leur identité, a expliqué le pilote lavallois. Le sol ouvre la passe dans leur cas. Pour être efficace au sol, c’est une question d’attitude et de tempérament. Lors du dernier match, les Carabins n’avaient pas autant couru, mais tu dois courir en novembre et ils voudront garder un certain équilibre. Il faudra connaître un bon départ et éviter les erreurs (revirements et punitions). La position de terrain sera aussi très importante. Montréal mise sur une bonne offensive et il ne faudra pas leur donner un terrain de 40 ou 50 verges.»
MoMentuM
Le momentum change rapidement. Dans le premier match, l’UL a échappé une avance de 14-2 et est revenue en force dans la seconde rencontre après avoir accordé deux touchés en 38secondes à la fin de la première demie. «La gestion de l’adversité sera très importante, a prévenu Constantin. On va réussir de bons et de mauvais jeux. Le jeu le plus important sera toujours le prochain et il ne faudra pas plus s’attarder à nos bons coups qu’à nos mauvais coups, et jouer jusqu’au moment où quatre zéros apparaîtront au tableau. À chaque match contre Montréal, il y a de nombreux changements de momentum.»