Trump met en place son équipe de transition
Trois de ses enfants intègrent ce groupe qui assemblera la future administration
WASHINGTON | (AFP) Trois jours après son élection surprise, le président élu Donald Trump a accéléré le rythme hier, modifiant et étoffant l’équipe chargée de mettre sur pied d’ici au 20 janvier sa nouvelle administration.
M. Trump a confié la direction de son équipe de transition à son vice-président élu, Mike Pence, qui remplace le gouverneur du New Jersey Chris Christie.
Ce dernier devient vice-président de cette équipe, aux côtés de plusieurs des soutiens indéfectibles de Trump durant sa campagne, notamment l’ancien maire de New York Rudy Giuliani, l’ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich, et un sénateur très dur contre l’immigration illégale, Jeff Sessions.
Trois enfants adultes de Donald Trump – Ivanka, Donald Jr et Eric – y font leur entrée, ainsi que le mari d’Ivanka, Jared Kushner, et Steve Bannon, directeur général de la campagne Trump. Également dans la liste, le président du parti républicain Reince Priebus.
«La mission de notre équipe sera claire: assembler le groupe le plus hautement qualifié de responsables brillants, qui seront capables de mettre en oeuvre notre programme de changement à Washington», a expliqué M.Trump dans un communiqué.
Beaucoup sur cette liste sont membres de l’establishment si décrié par M.Trump durant sa campagne.
Le milliardaire républicain populiste a passé la journée enfermé dans la tour Trump à New York, où il a ses bureaux et sa résidence, à travailler avec son équipe à la transition.
HOLLANDE AU TÉLÉPHONE
M. Trump s’est aussi entretenu hier par téléphone avec le président français, François Hollande.
Les deux hommes ont «évoqué les sujets communs sur lesquels ils sont convenus de travailler pour clarifier les positions: la lutte contre le terrorisme, l’Ukraine, la Syrie, l’Irak et l’accord de Paris» sur le climat (COP21), a précisé l’entourage du président français.
APPEL À L’UNITÉ
Lors d’un discours au cimetière national d’Arlington, près de Washington, pour la journée des anciens combattants, le président Barack Obama a une fois encore insisté sur la nécessité d’unir le pays, sorti de l’élection profondément divisé par une campagne extrêmement violente.
Des manifestations anti-Trump ont encore émaillé la nuit dans une vingtaine de villes américaines, dont New York (voir texte à droite), Baltimore, San Francisco, Los Angeles et Portland.