Des insectes vivants
Le restaurant avait des problèmes de malpropreté en octobre 2015
Les inspecteurs ont non seulement trouvé des couches de crasse dans plusieurs contenants de nourriture du restaurant Banh Xeo Minh de Montréal, mais aussi des insectes vivants et morts.
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«Sur le couvercle de l’une [des chaudières], il y avait un petit sac en plastique blanc malpropre et recouvert d’insectes vivants», ont remarqué les inspecteurs lors de leur visite en octobre 2015.
Situé au 1308, rue Bélanger, dans Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal, le restaurant vietnamien a en effet écopé d’une amende de 1000 $ en juillet dernier pour «l’état avancé de malpropreté» de sa cuisine.
CRASSE
Ce ne sont pas quelques contenants ou pièces d’équipement qui étaient sales, mais la majorité, ont précisé les inspecteurs dans leur rapport d’octobre 2015. «Dans un contenant fixé à une table à côté du tranchoir, il y avait beaucoup de résidus divers ainsi qu’un insecte mort», ont-ils noté.
Ils ont aussi trouvé de la crasse à de nombreux endroits: sur une louche, dans des seaux, sur la surface d’un malaxeur, sur un tranchoir électrique.
Même les moules à glaçons trouvés dans un congélateur étaient crasseux, ont-ils ajouté.
«Les poêles étaient croûtées de saletés durcies ou pâteuses brunes et étaient empilées les unes sur les autres. En regardant de plus près, j’ai constaté qu’il y avait des résidus d’huile et des débris alimentaires dans celles-ci.»
«Une odeur nauséabonde s’échappait du réfrigérateur», ont-ils aussi remarqué.
En ouvrant des portes d’armoire «collantes», les inspecteurs ont découvert des tablettes parsemées de saleté, de résidus organiques, de poussière et de graisse, peut-on lire dans le rapport.
« INJUSTE »
Le propriétaire, Hung Kuan Kuoc, assure pourtant que son restaurant est propre.
«Peinturer, changer des tablettes… J’ai tout fait comme [les inspecteurs] l’ont voulu», dit-il, qualifiant d’«injuste» l’amende reçue.
«Le restaurant est très petit. Ils ne [cherchent pas à faire] d’argent avec les grands restaurants, mais avec les petits comme nous. Ce n’est pas correct», déplore M. Kuan Kuoc.