LES GAGNANTS ET LES PERDANTS de la semaine parlementaire
LORRAINE RICHARD
La députée de Duplessis a rabaissé le caquet du flamboyant ministre de la Santé, Gaétan Barrette, en lui rappelant que les libéraux sont au pouvoir depuis si longtemps qu’ils ne peuvent pas mettre leurs problèmes sur le dos du PQ. Le décompte est éloquent: 18 mois péquistes contre 345 mois libéraux. Mme Richard déplore que l’on gère maintenant «par code postal» plutôt que par priorité les analyses médicales des patients de la Côte-Nord.
JEAN-FRANÇOIS LISÉE
Les commentaires du chef du PQ à l’endroit de Donald Trump ont été imprudents. Quand on projette de faire du Québec un pays, on ne prend pas le risque de heurter la sensibilité du nouveau président des États-Unis. Le bonnet d’âne va aussi à François Bonnardel qui, se prenant lui-même pour Trump, s’est amusé à bécoter une Hillary Clinton de carton devant les photographes.
LISE THÉRIAULT
Féministe modérée et circonspecte, la ministre de la Condition féminine a rappelé aux femmes du Québec que si la politique municipale les intéresse, il est déjà temps d’y penser. «Les élections municipales auront lieu dans un an jour pour jour. Mesdames, je vous invite à y poser vos candidatures en grand nombre!» a fait savoir Mme Thériault sur les médias sociaux. La politique, disait Proudhon, c’est la science de la liberté.
DENIS CODERRE
Voyant la victoire de Trump, le maire Coderre a rappelé aux internautes que «notre Bureau d’intégration des nouveaux arrivants de Montréal sera ouvert exceptionnellement après le vote américain (sic)». Des propos qui ont été repris par les agences de nouvelles internationales. Mais les cônes orange et la fiscalité ramèneront vite les fugitifs sur le chemin du Vermont…