La mission du Rouge et Or : éviter les revirements
S’il s’en est tiré sans problème en demi-finale samedi dernier, le Rouge et Or de l’Université Laval devra éviter les revirements aujourd’hui, au match de la coupe Dunsmore, s’il souhaite vaincre les Carabins de l’Université de Montréal et atteindre le carré d’as pour la première fois en trois ans.
Les revirements ont coûté cher au Rouge et Or au match de championnat du Québec, l’an dernier, ainsi que lors du premier match de la saison.
«On doit jouer au football avec abandon, a résumé le coordonnateur offensif Justin Éthier. On ne peut pas penser uniquement à ne pas faire de revirements et ça ne doit pas être une obsession, mais c’est clair qu’on ne peut pas faire de cadeaux comme ce fut le cas l’an dernier à la coupe Dunsmore.»
Éthier croit que son quart Hugo Richard est mieux outillé pour affronter la solide défense des Bleus.
«Hugo n’est pas le même quart qu’en 2014 et en 2015. Il est calme. Il est prêt et sait ce qu’il a à faire. Il y avait beaucoup de pression lors du dernier match à Montréal et Hugo s’est très bien comporté dans la pochette.»
SIX SACS DES CARABINS
Lors du dernier match, les Carabins ont réussi six sacs du quart.
C’est trop, a reconnu Éthier, mais on rêve en couleurs si on prétend qu’on a trouvé le secret de la Caramilk et que Hugo va pouvoir profiter de quatre ou cinq secondes pour lancer le ballon. Ça n’arrivera pas, parce que leur front défensif pose un gros défi. Notre quart va être pressé et il devra prendre des décisions rapides. Les Carabins misent sur une défense complète et il faudra qu’on réalise de gros jeux contre de bons joueurs et non pas penser exploiter une faiblesse. On ne s’attend pas à gagner 250 verges au sol, mais il faudra obtenir des gains appréciables pour créer un doute dans leur front.»
UNE PREMIÈRE POUR ALARIE-TARDIF
Vincent Alarie-Tardif vivra sa première coupe Dunsmore comme partant. «Je vais m’amuser et donner 100 % à chaque jeu, a mentionné le porteur de ballon de troisième année. C’est toujours excitant de jouer à Montréal. J’aime me retrouver devant une foule hostile où tout le monde est contre toi. Ça me motive.»
Même s’il doit porter une orthèse, Alarie-Tardif assure qu’il est à son plein potentiel.
«Ça va mieux cette semaine et je ne changerai pas de style. Je vais continuer de courir nord-sud. Ça fait deux ans que les Carabins nous battent et ça serait super plaisant si on pouvait les battre à leur domicile.»