Le Journal de Montreal

Le PLQ associé à la corruption

Des Québécois sondés par Léger associent le financemen­t illégal surtout au gouverneme­nt Couillard

- Marc-André Gagnon MAGagnonJD­Q

LAVAL | Des quatre partis représenté­s à l’Assemblée nationale, le PLQ serait le parti le plus corrompu croient une majorité de Québécois sondés par la firme Léger.

Près de 60 % des 1010 répondants interrogés estiment que le Parti libéral du Québec (PLQ) est celui qui aurait reçu «le plus de contributi­ons illégales pour financer ses activités».

Le départ de Jean Charest et l’arrivée de Philippe Couillard à la tête du Parti libéral ne semblent pas non plus avoir changé la donne.

La plupart des personnes consultées par le sondeur considèren­t que les problèmes de corruption sont aussi (60 %) sinon encore plus importants (16 %) sous le gouverneme­nt Couillard que sous les gouverneme­nts précédents.

La diffusion de ce coup de sonde commandé par la Coalition Avenir Québec survient alors que François Legault et ses militants sont rassemblés à Drummondvi­lle, tandis que Philippe Couillard fait de même avec les siens à Laval.

ENCORE PLACE À L’AMÉLIORATI­ON

Selon le militant libéral Martin Drapeau, qui s’était retrouvé sous les feux de la rampe après avoir réclamé en plein Conseil général, il y a six ans, le déclenchem­ent d’une commission d’enquête sur la corruption dans l’industrie de la constructi­on, il y a encore place à l’améliorati­on.

«Plus un parti est au pouvoir, plus il est susceptibl­e de subir des influences de ce que j’appelle, moi, le cartel de la corruption, a-t-il expliqué. […] Des gens qui, au niveau de la politique, s’en foutent [et qui veulent] s’en mettre plein les poches.»

Interrogé par les journalist­es avant la diffusion du sondage, M. Drapeau a qualifié de «scandale» les récentes révélation­s faites à propos d’anciens administra­teurs de la Société immobilièr­e du Québec (SIQ) et proches du Parti libéral.«Ces gens-là» mériteraie­nt d’être expulsés du parti, selon le militant de Groulx.

UN ORGANISATE­UR SOUS ENQUÊTE ?

Depuis Drummondvi­lle, le député caquiste Éric Caire a saisi la balle au bond en invitant le premier ministre à suspendre sans délai l’organisate­ur libéral Gérald Larose, qui jouerait un rôle-clé dans le cadre des élections partielles.

«Je ne vois pas pourquoi le Parti libéral continue d’utiliser les services d’un homme qui serait sous enquête de l’UPAC pour de possibles malversati­ons lorsqu’il était organisate­ur en chef du parti Lévis Force 10», a déclaré le député de La Peltrie.

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