Frédéric Grégoire attend son tour
CAMBRIDGE, Massachusetts | Lorsqu’une recrue fait son entrée dans une équipe universitaire, elle doit souvent faire preuve de patience pour disputer des matchs ou pour obtenir son temps de glace.
C’est ce que Frédéric Grégoire est en train d’assimiler depuis qu’il a mis le pied dans le vestiaire du Crimson.
«C’est toute une étape, a souligné le hockeyeur originaire de Saint-Lambert. Les joueurs sont plus vieux, plus gros et plus rapides.
«Mon adaptation se déroule bien. Ça se voit dans mon jeu et dans ma façon de me comporter sur la glace.»
Au moment d’écrire ces lignes, il n’avait pas encore connu son baptême du feu dans la NCAA et il est difficile de prédire quand il le fera.
Le Crimson compte plusieurs joueurs expérimentés au sein de sa formation et ça laisse peu de place aux recrues comme Grégoire.
se relever d’une commotion
Ça en prendra plus au Québécois pour se décourager. Il y a deux ans, une sévère commotion cérébrale est passée près de contrecarrer les plans de l’ancien de la LHPS en 2013.
Il portait alors les couleurs des Dragons de St.Georges, une prep school dans l’État du Rhode Island.
«Je me suis fait solidement frapper lors d’un match, a-t-il raconté. Par contre, les symptômes ne partaient pas.»
Un enfer qui a duré plus d’un an. Malgré cette période difficile, il a été en mesure de reprendre graduellement l’entraînement.
«J’ai toujours su que j’étais capable de revenir. Être loin de la patinoire, ça m’a seulement fait aimer le hockey encore plus.
«J’ai eu tellement d’aide de la part de plusieurs personnes pendant ce processus!»
Même s’il ne se sent pas plus fragile, l’attaquant de 5 pi 11 po est plus attentif que jamais aux signaux de son corps.
«Je ne me raconte pas d’histoires non plus, a-t-il indiqué. Si je me fais de nouveau frapper durement, mes chances d’avoir une autre commotion sont plus grandes.»
Malgré cette embûche, il est parvenu à convaincre les dirigeants de Harvard grâce à une saison du tonnerre l’an dernier. Par la suite, son dossier universitaire lui a permis de confirmer son inscription pour la saison 2016-17.
Une histoire qui pourrait inspirer plusieurs patineurs qui sont sur le point d’abandonner leur sport favori.