Odeur « répugnante »
Le restaurant a écopé d’une amende pour l’insalubrité de ses locaux en 2015
L’odeur «répugnante» qui se dégageait de la chambre froide de la Casa Cacciatore témoigne des problèmes de propreté que le restaurant de la Petite Italie a eus en 2015, tout comme les «filaments» de poussière graisseuse en suspension sous ses tablettes.
«Une trace de crémage avec de la moisissure était apparente sur les parois de l’unité de ventilation», ont remarqué les inspecteurs en déplaçant un gâteau au fond du réfrigérateur lors de leur visite de janvier 2015.
Le restaurant italien Casa Cacciatore a écopé de 1350$ d’amende en septembre en raison de l’«insalubrité générale des lieux», constatée en 2015 dans ses locaux situés au 170, rue Jean-Talon Est, à Montréal.
« INFECTE »
L’établissement avait notamment de petits problèmes avec ses éviers.
«Toute cette zone était infecte et malodorante», ont noté les inspecteurs à propos de l’évier de la section bar. Une «odeur nauséabonde» se dégageait aussi du panier amovible de l’évier de la plonge. Quant à l’intérieur du lave-vaisselle, il était «malpropre et de couleur brunâtre», peuton lire dans le rapport de janvier 2015.
Dans la cuisine, des casseroles et des poêlons se trouvaient juste en dessous d’une hotte de ventilation «graisseuse et parsemée de filaments poussiéreux». D’ailleurs, tous les envers des tablettes laissaient voir «des gouttelettes d’huile et des filaments en suspension», ont constaté les inspecteurs. De plus, le support à couteaux était «crasseux».
L’état de la chambre froide laissait aussi à désirer, avec son plancher couvert d’une «couche gluante noire» et ses murs tachés de particules noires et jaunes. «L’odeur à l’intérieur de la chambre froide était répugnante», notent les inspecteurs dans le rapport.
À cela venait s’ajouter la présence d’une souris morte dans un piège. Des excréments de rongeurs ont aussi été trouvés dans une armoire contenant du pain, précisent les inspecteurs.
SÉVÈRES
Le propriétaire Francesco Bono assure que tous ces problèmes sont maintenant réglés.
Il souligne au passage que les inspecteurs sont trop sévères. «Ils viennent tout le temps pendant le service. C’est normal que des choses tombent. Mais après, on nettoie», explique-t-il.