La confiance s’améliore
De meilleures perspectives pour les entreprises
Les perspectives des entreprises se sont améliorées, selon l’enquête d’hiver réalisée par la Banque du Canada.
Les réponses obtenues font état d’un accroissement de la demande intérieure, de contextes d’exportation favorables et d’une reprise de l’activité dans le secteur de l’énergie.
Les intentions d’investissement et d’embauche se sont redressées et sont plus généralisées, en raison d’une meilleure demande et, dans certains cas, de la nécessité de rattraper un retard au sortir d’une période caractérisée par des investissements anémiques et des mises à pied.
DESJARDINS PRUDENT
Ces nouvelles économiques sont accueillies avec prudence chez Desjardins.
«Malgré des résultats plus favorables, la prudence s’impose, car l’embellie dans les perspectives pourrait ne pas se concrétiser dans les résultats réels», a affirmé Benoit P. Durocher, économiste principal chez Desjardins.
Selon lui, la croissance des ventes depuis un an est demeurée très stable même si les anticipations affichaient une certaine accélération depuis le milieu de 2015.
«Dans ces conditions, l’amélioration des perspectives des entreprises ne devrait pas influencer significativement la Banque du Canada dans sa décision du 18 janvier. Il faut donc s’attendre à un prolongement du statu quo des taux d’intérêt directeurs», conclut M. Durocher.
INDICATEURS
Dans sa vue d’ensemble brossée par l’enquête auprès des entreprises, la banque centrale souligne que les indicateurs avancés de l’activité économique se sont inscrits en hausse, la croissance des ventes intérieures gagnant en vigueur.
On indique que le ralentissement dû à la baisse des prix du pétrole et aux effets d’entraînement qui en découlent s’estompe peu à peu et que la croissance de la demande demeure stable dans les régions moins touchées.
La demande étrangère continue d’offrir des perspectives favorables pour les exportations.