Le Journal de Montreal

Famille de hockeyeurs

- Jean-françois chaumont

WINNIPEG | Nikolaj Ehlers n’a pas dévoilé son arbre généalogiq­ue au grand complet, mais il a retracé assez facilement son amour du hockey en parlant de sa famille.

«Mon père, Heinz, a joué près de 20 ans comme profession­nel en Suède, en Suisse, en Autriche, en Allemagne et au Danemark, a expliqué Nikolaj. Aujourd’hui, il est l’entraîneur en chef de l’équipe de Langnau, de la division A en Suisse. Mon grand frère, Sebastian, joue aussi comme pro dans notre ville natale d’Aalborg, au Danemark.

«Quand je dis que je proviens d’une famille de hockeyeurs, je dois parler du côté de ma mère, Tina. Trois des frères de ma mère ont eu des carrières profession­nelles en Europe. Mon père a joué avec deux de ses beauxfrère­s au sein de l’équipe nationale du Danemark. J’ai aussi trois de mes cousins qui ont des carrières en Europe. Avec une telle famille, vous pouvez comprendre que nous parlions souvent de hockey à la table à la maison.»

SUIVRE SON RÊVE

Plus jeune, Ehlers n’était pas seulement doué avec un bâton et une rondelle. Jusqu’à l’âge de 14 ans, il jonglait entre deux sports, le hockey et le soccer.

«J’ai joué pour l’équipe des moins de 14 ans dans le canton de Berne, a rappelé l’ailier des Jets. À cette époque, je restais en Suisse puisque mon père travaillai­t pour l’équipe de hockey à Bienne. J’étais bon au soccer. J’avais du talent, mais j’étais tellement jeune et le chemin restait très lointain. Mon rêve d’enfance était toutefois de devenir un joueur de hockey, pas de soccer. J’ai suivi mon rêve. Et je ne le regrette pas aujourd’hui.»

MERCI AUX MOOSEHEADS

À l’âge de 17 ans, Ehlers a mis le cap sur Halifax afin de vivre l’aventure de la LHJMQ.

«C’était la meilleure décision pour moi de partir pour Halifax, a-t-il expliqué. J’aurais peutêtre atteint la LNH si j’étais resté en Suisse, mais je n’en suis pas persuadé. Avec les Mooseheads, j’ai découvert la réalité d’un calendrier de plus de 70 matchs. J’ai compris comment jouer sur une plus petite surface et j’ai rapidement assimilé le style de jeu en Amérique du Nord.»

«J’ai aussi eu la chance de jouer avec Jonathan Drouin et Timo Meier, deux très bons joueurs, a-t-il poursuivi. Et je ne pouvais demander mieux avec Dominique Ducharme comme entraîneur en chef. J’ai gardé contact avec eux même si nous avons des horaires très chargés.»

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