La nouvelle Mecque des Québécois
QUÉBEC | Le ciel de Lake Placid est maintenant l’endroit le plus près du Québec où nos spécialistes des sauts peuvent s’exécuter en Coupe du monde.
Jadis le berceau de ce sport de voltiges, le Québec ne figure plus au calendrier international depuis que la station de Val Saint-Côme a présenté la dernière épreuve en janvier 2014.
«C’est vrai que c’est décevant un peu et ce serait plaisant de pouvoir compétitionner chez nous, mais toutes les épreuves de la Coupe du monde ont la même valeur. Se trouver en Chine est bien sûr différent d’être au Canada, alors on s’y fait et la situation est somme toute viable», exprime la Montréalaise Catrine Lavallée, 10e au classement cumulatif de la Coupe du monde.
COMME ALLER À VÉLO
Lavallée et Mélissa Corbo de Blainville, ainsi que les Québécois Lewis Irving et Olivier Rochon et l’Ontarien Travis Gerrits participeront à l’épreuve de Lake Placid samedi. Comme pour leurs collègues des bosses, les sauteurs reviennent d’un long écart dans le calendrier depuis l’épreuve par équipe en Chine, le 18 décembre, où Lavallée, Irving et Gerrits avaient logé le Canada au deuxième rang du concours par équipe.
C’est déjà loin tout ça, alors un camp de préparation d’une semaine au début de janvier, à la station Le Relais de LacBeauport, leur a servi à retrouver leurs repères.
«Le saut en ski acrobatique, c’est comme aller à vélo: ça revient vite», témoigne Catrine Lavallée, âgée de 21 ans. «On est habitué de s’entraîner l’été et d’exécuter des sauts presque à l’année longue. En fait, c’est beaucoup plus mentalement que ça demande un ajustement.»
IRVING, MEILLEUR CANADIEN
En vertu de ses 7e et 18e rangs aux deux épreuves individuelles en Chine, Lewis Irving de Québec occupe le 11e rang au classement cumulatif pour le meilleur résultat canadien. Gerrits et Rochon suivent respectivement 20e et 25e.
Pour Lavallée, qui s’élancera seulement dans un septième départ en Coupe du monde à Lake Placid, elle a déjà en tête d’améliorer sa septième position obtenue en Chine, ce qui en fait sa meilleure référence.
«Je ne compétitionne jamais pour finir la dernière!»