Marianne et Charles discutent bébé
Le couple de patineurs de vitesse attendra probablement après les JO de 2018 avant de fonder une famille
Ce ne sera logiquement pas avant les Jeux olympiques de 2018, mais le couple formé de Marianne StGelais et Charles Hamelin songe sérieusement à fonder une famille.
«Ça va arriver un jour, mais pour l’instant, c’est sur la glace», a d’abord indiqué Hamelin, sans mauvais jeu de mots, après l’entraînement d’hier à l’aréna Maurice-Richard.
La question était inévitable après la bonne nouvelle annonçant que François, frère de Charles et également membre de l’équipe nationale de patinage de vitesse courte piste, allait devenir papa en 2017.
«On en parle, c’est sûr, a précisé Charles, en toute franchise. La soeur de Marianne a eu un bébé et nous sommes parrain et marraine. Et là, c’est mon frère (François) qui va en avoir un. Disons que ça nous chicote. J’en veux des enfants et Marianne aussi.»
SON CHANT DU CYGNE ?
La patineuse confirme évidemment le tout, expliquant que les prochains Jeux olympiques de Pyeongchang devraient ainsi signifier pour elle le chant du cygne… et la venue de la cigogne.
«J’ai le goût de terminer ma carrière avant d’avoir des enfants et c’est un peu pour ça aussi que les Jeux de Pyeongchang risquent d’être mes derniers», a ainsi avancé la dynamique patineuse de Saint-Félicien.
«Ça fait longtemps que je suis prête, ça fait longtemps que j’ai hâte d’avoir une famille avec Charles, mais le patin demeure une priorité en ce moment, a complété Marianne. Reste que tranquillement, ça nous rattrape avec justement ma soeur et François. Je pense que ça risque d’arriver très très vite après les Jeux de 2018.»
DES VOISINS
D’ici là, Marianne et Charles auront l’occasion de se familiariser indirectement avec les joies de devenir parents, ce qui représente également un formidable défi. François et sa conjointe Mylène sont effectivement les voisins du couple de patineurs.
«On va le vivre avec eux», a noté Charles.
Lui-même un fier compétiteur, Charles a toujours souhaité que Marianne maximise sa carrière de patineuse avant de devenir maman.
«Dans ma tête, il ne faut pas gaspiller les meilleures années de Marianne dans sa carrière d’athlète, a-t-il indiqué. À 25, 26, 27, 28 ans, c’est pas mal là habituellement qu’un patineur de vitesse est à son mieux en courte piste. De lancer un bébé là-dedans et d’être persuadé que tout va bien aller, c’est un peu comme flipper un trente sous. Elle va avoir beaucoup moins de regrets en ayant vécu ses meilleures années.»
La prochaine compétition pour Marianne, Charles, François et les autres patineurs: les championnats canadiens seniors, de demain à dimanche, à l’aréna Maurice-Richard.