Le Journal de Montreal

Dure arrivée chez les pros pour Peliwo

Le joueur de Vancouver A connu des débuts difficiles dans le circuit marqués par les Blessures et la maladie

- Richard Boutin RBoutinJDQ

PLANTATION, Floride | Meilleur joueur junior du monde en 2012 en vertu de victoires À Wimbledon et Au US Open et de finales Aux internatio­naux d’australie et À roland-garros, Filip Peliwo était voué À un Bel Avenir chez les profession­nels.

La transition ne s’est pas déroulée comme prévu. Après une première année satisfaisa­nte où il a atteint le 223e rang mondial en avril 2014, Peliwo a été ennuyé par une blessure au dos et un virus qui l’a terrassé l’an dernier en Chine.

«Son retour a été très laborieux, a raconté l’entraîneur Martin Laurendeau qui a pris Peliwo sous son aile à son retour au Centre national à Montréal cet automne. Il était très faible et il avait mal partout. Il a eu besoin de quatre mois pour se débarrasse­r du microbe. Ce fut très laborieux comme retour parce qu’il ne pouvait pas s’entraîner.»

TÂCHE ARDUE

Laurendeau croit toujours aux chances de Peliwo d’éclore sur la scène profession­nelle, mais il reconnaît que la tâche ne sera pas facile.

«À 22 ans (23 dans trois semaines), Filip est encore très jeune, mais il a beaucoup de chemin à parcourir pour rattraper les projection­s à sa sortie des rangs juniors, a expliqué le capitaine de l’équipe canadienne de Coupe Davis. Il n’a pas encore réussi à trouver la stabilité dans son jeu. Il est capable de jouer à un niveau très élevé et rivaliser avec les 50meilleur­s au monde une journée, comme le démontre sa victoire au premier tour de la Coupe Rogers en 2013 face à Jarkko Nieminen; mais il n’a pas encore réussi à afficher de la constance toutes les semaines, ce qui lui permettrai­t d’obtenir un classement intéressan­t. C’est tout ou rien dans son cas.»

Peliwo occupe actuelleme­nt le 513e rang au classement de l’ATP.

«Après quatre ans chez les pros, il commence à se faire tard, mais il ne faut pas arrêter de croire, poursuit Laurendeau. Filip est un joueur de petit gabarit qui ne possède pas un gros service. C’est plus long, le développem­ent des joueurs, avec ce profil. Il est très fragile physiqueme­nt et il n’a pas été capable de résister aux rigueurs du circuit pendant trois, quatre mois consécutif­s. C’est son plus gros défi.»

BESOIN DE TEMPS

Parce que la raquette de Vancouver n’a pas joué cet automne et qu’il n’a repris l’entraîneme­nt qu’en décembre de façon progressiv­e, Laurendeau ne s’attend pas à de grands résultats en Floride.

«C’est la continuité de son camp d’entraîneme­nt, a-t-il expliqué. Je me croise les doigts pour qu’il demeure en santé. Il aura besoin de trois à quatre mois pour retrouver le rythme.»

Laurendeau étant en Australie pour épauler Denis Shapovalov, qui a d’ailleurs remporté son premier match au Challenger de Canberra, Peliwo reçoit un coup de main de Guillaume Marx en Floride.

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Après un mauvais départ, Filip Peliwo est revenu en force pour remporter son match de premier tour en trois manches.
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