Le Journal de Montreal

« Je suis un athlète propre »

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LONDRES | (AFP) La légende de l’athlétisme britanniqu­e Mo Farah a affirmé hier être «un athlète propre» après la mise en cause par le Sunday

Times de son entraîneur Alberto Salazar accusé d’utiliser des produits pour améliorer les performanc­es de ses athlètes.

«Je suis un athlète propre qui n’a jamais enfreint les règles concernant les substances, les méthodes ou les dosages et il est contrarian­t de voir certains médias, malgré les faits sans appel, continuer à essayer de m’associer à des accusation­s de mauvais usage de substances», a indiqué le quadruple champion olympique dans un communiqué.

«Comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, nous devrions tous faire tout ce que nous pouvons pour avoir un sport propre et il est tout à fait juste de punir quiconque enfreint les règles.»

L’agence antidopage américaine (USADA) a confirmé samedi avoir compilé un dossier sur l’entraîneur de Mo Farah, Alberto Salazar, suite à un signalemen­t l’accusant d’avoir recours à des substances pour améliorer les performanc­es de ses athlètes.

RAPPORT DE L’USADA

Le quotidien dominical britanniqu­e

Sunday Times a rapporté qu’un rapport de l’USADA, obtenu par le groupe de hackers Fancy Bears, affirmait que Salazar abusait de médicament­s sur ordonnance et faisait des expériment­ations avec des infusions d’un complément expériment­al à base de l’acide aminé L-carnitine, sur son site d’entraîneme­nt dans l’Oregon.

Le journal a affirmé avoir vu des documents montrant que Salazar avait administré par voie intraveine­use des infusions à Mo Farah et une demi-douzaine de coureurs américains et que l’USADA avait conclu que les traitement­s des Américains avaient «presque certaineme­nt» enfreint les règles antidopage.

Mo Farah a jugé, dans son communiqué, «totalement injuste que des assertions soient faites quand il est clair (...) que je n’ai rien fait de mal.»

«Si l’USADA ou toute autre organisati­on antidopage a des preuves d’actes répréhensi­bles, ils doivent les publier et prendre des mesures plutôt que de laisser les médias être juges et jurés», a ajouté l’athlète de 33 ans qui a remporté le 5000 mètres et le 10 000 mètres aux Jeux de Londres et de Rio.

L’USADA a dit samedi qu’aucune conclusion n’avait été tirée.

«L’USADA peut confirmer avoir préparé un rapport en réponse à l’assignatio­n d’un organisme public de délivrance d’autorisati­ons médicales concernant les soins donnés par un médecin à des athlètes associés au Nike Oregon Project», a écrit l’agence antidopage dans un communiqué.

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