Le Journal de Montreal

« Ils n’étaient pas venus jouer à la marelle »

- François-david rouleau

SHAWINIGAN | Soulignant l’animosité qui caractéris­e cette rivalité avant le match, Louis Robitaille a lancé un message clair aux Cataractes en envoyant son quatrième trio à la mise en jeu initiale.

Claude Bouchard a répondu en désignant également ses hommes forts.

«Quand on a vu l’alignement de départ, on savait qu’ils n’étaient pas venus jouer à la marelle, a lâché l’instructeu­r des Cataractes après la victoire.

«Il fallait aller à la guerre et montrer qu’on était capables de tenir notre bout en ne nous laissant pas intimider, a-t-il enchaîné. Nous avons répondu au bon moment.

«C’était important de prouver qu’on pouvait rivaliser en utilisant notre vitesse et en appliquant un style de jeu physique, a-t-il ajouté. Les gars sont allés à la guerre.»

UN MATCH DE SÉRIES

Avertis que le match prendrait rapidement des allures de duel des séries éliminatoi­res, ses hommes ne se sont pas laissé marcher sur les pieds. Avec leurs 39 coups d’épaule répertorié­s, ils en ont distribué presque deux fois plus que leurs visiteurs.

«Ils ne nous aiment pas et nous non plus, on ne les aime pas. Ils ont essayé de nous intimider chez nous. Il n’était pas question qu’ils viennent faire ça ici», a fait remarquer Asselin, qui a récolté deux points dans la victoire en complétant à merveille Cameron Askew et Dennis Yan.

Avec trois victoires de chaque côté dans cette intense rivalité de la section Est, les deux formations pourraient se retrouver durant la danse printanièr­e. Une série qui pourrait être fertile en rebondisse­ments.

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