« Il y a de la violence dans » tous les films de hockey
L’ex-hockeyeur a décroché un rôle dans le film qui prendra l’affiche dès le 17 mars
L’ancien joueur du Canadien Georges Laraque a accepté de rechausser ses patins et de renouer avec son passé de bagarreur en jouant un petit rôle dans la comédie Goon 2 : le dernier des durs à cuire qui prend l’affiche la semaine prochaine. «Ceux qui s’ennuient des batailles au hockey devraient aller voir ce film!», lance-t-il en riant.
Laraque, qui avait aussi fait une apparition dans le premier Goon (en 2012) n’a pas hésité une seconde quand l’acteur et réalisateur montréalais Jay Baruchel l’a approché pour lui proposer de reprendre le rôle d’un dur à cuire dans la suite de la populaire comédie.
«J’avais beaucoup aimé le premier film, qui était basé sur une histoire vraie, et j’avais vraiment eu du fun à travailler avec cette gang-là, raconte Laraque en entrevue au Journal.
«Donc, quand Jay m’a appelé pour me parler du deuxième film, j’ai dit oui tout de suite.»
Sur le plateau de tournage de Goon 2, à Toronto à l’été 2015, Laraque a retrouvé les acteurs Liev Schreiber et Seann William Scott, qu’il avait déjà côtoyés pour le premier film: «Je me suis particulièrement bien entendu avec Liev Schreiber, indique Laraque. Pour le premier film, je lui avais donné des conseils sur comment se battre et comment se tenir sur la glace pendant un combat. Je l’avais aussi invité à manger à mon resto et j’avais essayé de le convaincre de commencer à manger végétalien.»
GLADIATEURS SUR GLACE
Dans Goon 2, Laraque joue le rôle d’un dur à cuire qui participe à une grande bataille organisée entre plusieurs bagarreurs dans un aréna. «C’est une sorte de combat de gladiateurs sur une patinoire, résume Laraque. Mais ce genre de chose n’existe pas dans la vraie vie, heureusement!» Georges Laraque n’est pas le seul exjoueur de la LNH à faire une apparition dans Goon 2. Deux autres anciens porte-couleurs du Canadien, George Parros et Brendan Prust, ont aussi des petits rôles dans le film. Idem pour l’ancien homme fort des Maple Leafs de Toronto, Colton Orr. «C’est drôle parce que Colton Orr et George Parros se sont tellement battus ensemble pendant leur carrière, observe Laraque. Ça va rappeler des souvenirs aux gens de les voir ensemble à l’écran.» Le premier Goon avait été critiqué à l’époque par quelques observateurs qui jugeaient que le film faisait l’apologie de la violence au hockey alors que les commotions cérébrales font des ravages chez les joueurs. Georges Laraque prend ce genre de commentaire avec un grain de sel.
«Il y a de la violence dans tous les films de hockey, rappelle Laraque. Il y a même de la bataille dans le film familial The Mighty Ducks! Et il ne faut pas oublier non plus que Goon est une comédie. Le but est de faire rire.» Goon 2: le dernier des durs à cuire prend l’affiche le 17 mars.