Famille anéantie par un drame
Un homme a perdu sa conjointe, sa fille et sa belle-fille dans une tragédie routière survenue près de Québec
QUÉBEC | Le grave accident de lundi à Beaupré a arraché une fille, une conjointe ainsi qu’une belle-fille à un homme qui a dû être hospitalisé après avoir constaté l’horreur sur place quelques minutes après la tragédie.
C’est littéralement une famille qui a été décimée par l’accident qui a causé la mort de trois femmes lundi soir à Beaupré sur la route 360 menant au Mont-Sainte-Anne. La conductrice de 19 ans, Amélie Defoy, Vanessa Bourget, 25 ans, et Louise Bourget, 52 ans, toutes de Beaupré, sont décédées.
Louise Bourget était la mère de Vanessa Bourget ainsi que la bellemère d’Amélie Defoy. Le grandpère d’Amélie Defoy, «terriblement affecté» par le drame qui touche sa famille, a tout de même expliqué pourquoi les trois femmes se trouvaient ensemble à ce moment.
CHOC NERVEUX
Selon Arthur Defoy, Louise Bourget avait passé une partie de la journée chez une proche d’un certain âge à Saint-Ferréol-les-Neiges afin de l’aider dans ses tâches quotidiennes. «Amélie est partie aller chercher avec son auto sa deuxième mère, sa bellemère [Louise Bourget] et c’est en redescendant que l’accident est arrivé», explique-t-il.
Mis au courant, le père, conjoint et beau-père des victimes s’est rendu sur les lieux du terrible accident qui a décimé sa famille.
Ayant subi un choc nerveux, l’homme a été pris en charge par les policiers et les ambulanciers. «Il a passé une partie de la nuit à l’hôpital. Ils l’ont calmé», explique Arthur Defoy.
HYPOTHÈSES
D’autre part, la Sûreté du Québec étudie plusieurs hypothèses, dont l’inexpérience de la conductrice de 19 ans couplée à la mauvaise température pour expliquer les tragiques décès. Selon le grand-père de la conductrice, Amélie Defoy était toutefois une jeune femme prudente.
«L’expérience… c’est sûr qu’il faut que tu commences par le commencement, mais ce n’était pas une personne qui conduisait vite non plus. Je sais que la petite était toujours prudente», affirme Arthur Defoy.
Une inspection mécanique sera d’ailleurs effectuée, a confirmé la SQ. Selon des informations obtenues par Le Journal, l’état des pneus de la voiture des victimes sera particulièrement analysé.
En attendant, la famille tentait de se refaire une santé au lendemain du drame. «Il va falloir se tenir, c’est une épreuve qui vient de nous arriver sur la tête. Ce qui est pire, ça va être l’enterrement, je ne veux pas y penser parce que je pleure», expliquait M. Defoy qui devait se réunir avec toute sa famille en soirée hier. – Avec la collaboration de Catherine Bouchard