Mireille Deyglun n’est pas déçue
Tout en se disant touchée par la déception des gens qui souhaitaient que Janine Sutto obtienne des funérailles nationales, sa fille Mireille Deyglun comprend et accepte la décision du gouvernement du Québec.
«Je comprends les règles. On ne peut pas créer de précédent», a-t-elle mentionné lors d’un entretien téléphonique avec Le Journal de Québec, hier matin.
Afin de se qualifier pour des funérailles nationales, une personnalité publique doit notamment avoir eu une carrière dont le rayonnement a été international. Au cours des dernières années, Jean Béliveau, Jacques Parizeau, René Angélil et Claire Casgrain ont tous eu droit à des obsèques nationales.
RAYONNEMENT INTERNATIONAL
Plusieurs admirateurs de Janine Sutto, décédée dans la nuit de lundi à mardi, espéraient qu’on lui fasse pareil honneur. Cette option a cependant rapidement été écartée par Québec. «Je suis extrêmement touchée de la réaction des gens, mais que voulez-vous, c’est comme ça. Ce n’est pas de la mauvaise volonté du gouvernement», assure Mme Deyglun.
Les funérailles de Janine Sutto seront célébrées le 10 avril. Le reste des détails, dont le lieu, n’est pas encore déterminé. «Nous en sommes au début de l’organisation. C’est complexe. Mais on va faire de très belles funérailles», promet-elle.