Le Journal de Montreal

UNE VAGUE D’AMOUR

Ovationné au Centre Bell, Tim Raines sera fêté ce soir au stade

- Pierre Durocher PDurocherJ­DM pierre.durocher@quebecorme­dia.com

Tim Raines a eu un avant-goût hier au Centre Bell de ce qui l’attend ce soir au Stade olympique.

Les partisans du Canadien lui ont réservé une longue et chaleureus­e ovation lorsqu’il a été présenté au centre de la patinoire avant d’effectuer la mise au jeu protocolai­re.

L’ancien voltigeur étoile des Expos était accompagné de son épouse et de leurs deux filles. Il avait revêtu son uniforme de l’époque.

C’était bien de voir que les amateurs de hockey sont aussi des fans de baseball et que les plus vieux n’ont pas oublié les belles années des Expos.

DES SOUVENIRS DE SON RETOUR EN 2001

Raines se souvient très bien de l’ovation monstre que la foule lui avait réservée à son retour avec les Expos en 2001, soit lors du match inaugural de la saison au Stade olympique.

«Ça m’avait touché droit au coeur, a-t-il rappelé. Ce fut même le moment le plus fort de ma carrière d’être autant apprécié et reconnu par les amateurs de Montréal. J’étais fort ému.»

Raines est conscient que l’ovation de ce soir pourrait être tout aussi longue et chaleureus­e.

«Rodger (Brulotte) m’a mentionné que ça pourrait être gros, a-t-il dit en souriant. Les larmes risquent de couler, surtout que mes filles seront présentes. Et cette fois-ci, ce sera bien spécial puisque je serai présenté en tant que nouveau membre du Temple de la renommée du baseball.»

Faisant partie du personnel d’instructeu­rs des Blue Jays, Raines n’a raté aucun rendez-vous depuis quatre ans à Montréal.

IL A APPRÉCIÉ LE STADE OLYMPIQUE

Celui qu’on surnommait «Rock» se souvient de l’époque où les Expos étaient aussi populaires que le Canadien et il souhaite que Montréal retrouve bientôt son équipe de baseball. Il est fier de faire la promotion du Projet Baseball Montréal partout où il va. Il se fait d’ailleurs souvent demander comment c’était de jouer pour les Expos.

«J’ai joué pour les Expos pendant 12 ans et le Stade olympique était l’un des stades les plus bruyants dans la ligue, a raconté Raines. Je n’avais rien contre le fait de jouer dans ce grand stade, qui n’était pas parfait, mais où l’ambiance était électrisan­te. Je m’y sentais à la maison et j’y ai connu mes plus belles saisons.

«Je m’amusais en jouant au baseball et nos partisans semblaient s’amuser eux aussi. Oui, les Montréalai­s aiment le hockey, mais ils aiment aussi le baseball.

«Montréal n’a pas besoin de se faire dire qu’elle est une bonne ville de baseball. Tout ce dont on a besoin ici, c’est d’obtenir le feu vert du commissair­e. J’espère que ça se produira bientôt.»

JOHN MCHALE FILS TOUJOURS PRÉSENT

Une fois de plus, Rob Manfred ne se déplacera pas pour les deux matchs à Montréal. Du moins, ce n’est pas prévu.

C’est le vice-président John McHale fils qui représente­ra le bureau des ligues majeures. Il le fait avec plaisir chaque année, lui qui a grandi à Montréal du temps que son père dirigeait les Expos.

John Jr est bien heureux de pouvoir assister à l’hommage rendu à Raines, l’un de ses joueurs préférés à l’époque.

Grâce à la présence de Raines, une somme de 131 000 $ a été amassée hier lors d’une levée de fonds qui s’est tenue au Centre Sheraton au profit de Baseball Québec.

Si les Expos reviennent un jour, Raines ne cache pas qu’il aimerait jouer un rôle au sein de l’organisati­on. «Je ne sais cependant pas si je pourrais investir de l’argent», a lancé en riant celui qui se rendra mardi à Cooperstow­n pour voir la plaque commémorat­ive qu’on lui a préparée.

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Tim Raines a été profondéme­nt touché par la longue ovation reçue hier soir au Centre Bell. Il a d’ailleurs procédé à la mise au jeu protocolai­re avant le match entre les Panthers de la Floride et le Canadien.

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