Le Journal de Montreal

Plus de 90 000 spectateur­s attendus

- PIERRE DUROCHER Les joueurs des Blue Jays sont arrivés à Montréal en fin de journée. Le receveur Russell Martin, qui a hâte de renouer avec le public, tenait un décompte des jours sur son compte Twitter.

Près de 90 000 billets ont été vendus pour les deux matchs entre les Blue Jays et les Pirates, soit près de 40 000 pour la rencontre de ce soir et près de 50 000 pour celle de demain après-midi, a-t-on appris.

«On s’attend à des assistance­s qui devraient s’approcher de celles enregistré­es lors des deux premières années de ces matchs des Blue Jays à Montréal, soit autour de 96 000 spectateur­s», a indiqué une source.

C’est excellent lorsqu’on pense que les Pirates ne forment pas une grande attraction.

PAS D’INQUIÉTUDE, SELON LA RIO

Une tempête printanièr­e, qui est prévue avec de la neige mêlée de pluie, pourrait laisser entre cinq et dix centimètre­s au sol entre cet après-midi et demain matin.

Selon un porte-parole du Parc olympique, Cédric Essiminy, il n’y a pas lieu de s’inquiéter au sujet de la capacité de la toile à soutenir cette neige mouillée.

«Il faut savoir qu’elle est chauffée, soit par un système qui permet de faire monter la températur­e jusqu’à 30 degrés Celsius dans l’entretoit du stade», a-t-il expliqué.

«Cette neige fondra rapidement. Il y a aussi huit kilomètres de câbles radiants autour de la structure du toit. À mon avis, il n’y a pas lieu de s’inquiéter puisque le mercure grimpera jusqu’à quatre degrés samedi.»

UN TOIT RÉTRACTABL­E ?

On constate, depuis quelques années, que les saisons sont décalées d’un mois au Québec. Le printemps tarde à arriver.

Si les Expos renaissent un jour et qu’un stade de 35 000 sièges est construit au centre-ville, soit au bassin Peel, faudrait-il qu’il soit doté d’un toit rétractabl­e, à l’image du stade des Marlins, à Miami?

On a posé la question à Tim Raines à savoir si ce serait, selon lui, une nécessité à Montréal.

«C’est certain que ce serait bien si on construisa­it un stade au centre-ville avec un toit rétractabl­e, mais il fait aussi froid dans certaines villes du nord des États-Unis et ça n’empêche pas ces équipes de présenter des matchs en avril dans des stades non couverts», a répondu celui qui grimace tout de même en se rappelant les soirées glaciales passées au Stade olympique à l’époque.

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