Plus efficace que jamais
Jonathan Huberdeau maintient une production de près d’un point par match depuis son retour
«C’est difficile. Il reste six parties. Ce n’est pas amusant quand tu joues des matchs et que tu sais que tu ne seras pas dans les séries.»
Lorsque les Panthers mettront un terme à leur calendrier régulier, le 9 avril à Washington, Jonathan Huberdeau souhaitera rapidement tirer un trait sur cette campagne à oublier.
Après avoir cultivé l’espoir de jours meilleurs en enlevant le titre de la section Atlantique la saison dernière, les Panthers ont vécu une saison de misère.
Un hiver rendu difficile en grande partie en raison de blessures à des joueurs clés tels Aleksander Barkov (absent 15 matchs), Nick Bjugstad (9 matchs), Aaron Ekblad (8 matchs) et Roberto Luongo (12 matchs).
Et que dire de celle d’Huberdeau, absent lors des 51 premiers matchs de la saison en raison d’une blessure au tendon d’Achille gauche subie lors d’un match préparatoire?
23 POINTS EN 26 MATCHS
Un coup d’oeil aux statistiques de l’attaquant originaire de Saint-Jérôme laisse présager qu’il aurait pu connaître la campagne la plus prolifique de sa jeune carrière.
En 26 rencontres, il a pratiquement produit au rythme d’un point par match grâce à ses 8 buts et 15 passes.
«Je pensais que ce serait plus difficile de revenir au jeu après avoir raté les trois quarts de la saison. Mais quand je suis revenu, j’étais prêt. J’étais à 100 %», a-t-il déclaré à quelques heures de l’affrontement face au Canadien.
Ce retour est d’autant plus surprenant qu’il est difficile de maintenir une condition physique adéquate à la LNH lorsqu’il est impossible de chausser les patins pendant deux mois. La réalité n’est pas la même que pour un athlète blessé, disons, au haut du corps.
«Retrouver l’amplitude des mouvements d’une cheville n’est pas évident non plus, a-t-il expliqué. J’ai travaillé un peu plus fort sur la jambe gauche. Elle est peut-être encore un peu moins forte que la droite, mais sur la glace, je me sens bien.»
CHANCES ANÉANTIES
Malheureusement, son apport à la production des Panthers ne fut pas suffisant pour qualifier les Panthers pour les séries pour une deuxième saison de suite.
En plein coeur de la course, le 20 février, au retour d’un fructueux périple de cinq rencontres (cinq victoires) sur la côte Ouest, les Floridiens se sont effondrés avec un seul gain à leurs neuf rencontres suivantes.
«J’ignore ce qui est arrivé, mais on ne jouait pas bien du tout. C’est ce qui a fait qu’on est exclu des séries», a lancé le Québécois, se rendant malheureusement à l’évidence.